Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'élève à 34.388 martyrs    Belmehdi rencontre les représentants du Conseil national autonome des imams et fonctionnaires du secteur    Vers le renouvellement du cadastre des terrains    Sonatrach signe un protocole d'entente avec la société omanaise OQ Exploration & Production    L'amie de la Révolution algérienne Briou André Alice Jeanne n'est plus    Les manifestations universitaires en solidarité avec Ghaza s'élargissent aux Etats-Unis pour la deuxième semaine    Une porte-parole du Département d'Etat américain démissionne en raison de la politique de Washington    Génocide à Ghaza : La plupart des corps découverts dans les fosses communes des hôpitaux ne sont pas identifiables    Affaire USMA – RSB, la CAF saisit le tribunal international    Algérie Télécom sponsor officiel du tournoi zonal d'escrime de qualification aux Jeux Olympiques 2024    La DSA lance un appel en faveur des agriculteurs pour s'impliquer dans l'opération    Saisie de 935 comprimés de psychotropes, 287,71 g de kif et 5 suspects arrêtés    Arrestation de 2 voleurs grâce au numéro vert 1548    Arrestation    Espagne: saisie de 25 tonnes de haschich dans un camion de melons en provenance du Maroc    Festival du film méditerranéen à Annaba : "130 ans de cinéma italien à travers le regard des critiques", objet d'une conférence spéciale    Un modèle de l'unité et de la cohésion du peuple algérien dans sa résistance à l'occupation française    Une voix claire et retentissante doit être accompagnée d'un bon niveau de langue pour bien communiquer oralement    Un célèbre acteur néerlandais a embrassé l'islam    La préservation de la mémoire nationale conditionnée par l'utilisation des technologies modernes    Favorable au MCA, lutte acharnée pour le maintien    Ould Ali (JSK) : «Tout mettre en oeuvre pour redorer le blason du club»    Boughali au Caire pour prendre part aux travaux de la 6e conférence du Parlement arabe    Ligue 1 Mobilis : l'ESS rate le coche, le JSS puissance 6    Ghaza : alerte sur la propagation des épidémies dans les camps de déplacés en raison des vagues de chaleur    Centre national algérien des prestations numériques : jalon important pour réaliser la souveraineté numérique et l'indépendance technologique    NESDA: près de 9.900 projets financés en 2023    Championnats d'Afrique individuels de judo : Dris Messaoud (-73 kg) et Amina Belkadi (-63 kg) sacrés    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 34.356 martyrs    Accidents de la circulation : 44 morts et 197 blessés en une semaine    Festival du film méditerranéen d'Annaba : "Bank of Targets" inaugure les projections du programme Viva Palestine    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie en Gambie    Chanegriha impitoyable à la préparation au combat    Arkab examine avec le président du Conseil d'administration de "Baladna" les opportunités de coopération dans secteur de l'énergie    Les médias conviés à une visite guidée du Centre de formation des troupes spéciales    Le ministre de la Justice insiste sur la fourniture de services de qualité aux citoyens    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        L'ORDRE INTERNATIONAL OU CE MECANISME DE DOMINATION PERVERSE DES PEUPLES ?    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    El Tarf: Des agriculteurs demandent l'aménagement de pistes    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Consultations sur la révision de la Constitution
FFS : une participation et des interrogations
Publié dans Liberté le 19 - 06 - 2014

Il tient à préciser qu'il souhaite que sa démarche "ne soit pas interprétée comme une caution au processus de révision constitutionnelle". Faut-il prendre, pour autant, pour argent comptant les déclarations du FFS ?
Après avoir déjà dérouté les observateurs et autres militants et sympathisants, lors de la présidentielle du 17 avril dernier, en optant pour une intrigante position de "ni pour le boycott ni pour la participation", le FFS vient de récidiver en décidant, contre toute attente, de participer aux consultations sur la révision de la Constitution que pilote le chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Pour un parti qui a déjà participé à la conférence sur la transition démocratique organisée par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), dont les positions sont farouchement opposées au pouvoir depuis sa création en 1963, qui vient de subir un camouflet politique après le rejet par l'Assemblée de sa proposition de loi d'indemnisation des victimes de 1963, un parti qui a toujours plaidé pour l'élection d'une assemblée constituante et qui s'est toujours méfié des "initiatives" du pouvoir comme de la peste, étant convaincu de l'omnipotence des "moukhabarates", participer relève, au mieux, d'un opportunisme politique qui ne dit pas son nom, au pire, d'une entorse aux principes qui ont longtemps constitué le capital crédit du parti.
À l'évidence, le FFS avance ses arguments pour justifier sa démarche : son souci de reconstruire le consensus national dont il fait désormais son leitmotiv et qui le contraint, naturellement, à discuter avec tous les acteurs, sans exclusive. "Volonté de dialogue qui a toujours animé notre parti et notre président Hocine Aït Ahmed depuis la création du FFS en 1963", "l'objectif de réaliser un consensus national entre les acteurs politiques, du pouvoir, de l'opposition et de la société civile", "le devoir patriotique de témoigner et d'alerter le pouvoir sur le danger que court le pays pour son unité, son intégrité territoriale, sa sécurité, ses ressources et l'avenir des futures générations si des changements urgents, impératifs et vitaux ne sont pas initiés dès à présent,(...)" et "la fidélité au juste combat historique de notre président Hocine Aït Ahmed de construire une Algérie libre et démocratique, en restituant au peuple algérien son droit à l'autodétermination (...)" sont les principales raisons avancées par le FFS pour justifier sa démarche. Conscient que celle-ci peut prêter à équivoque, même auprès de ses militants, le FFS tient à préciser qu'il souhaite que sa "démarche ne soit pas interprétée comme une caution au processus de révision constitutionnelle". Faut-il prendre, pour autant, pour argent comptant les déclarations du FFS ? Au-delà des soupçons, fondés ou non, qui pèsent sur ce rapprochement avec des cercles du pouvoir, entamé depuis 2011 et qui a fini par sa participation aux législatives de 2012, scrutin qu'il avait dénoncé par le passé, le FFS entend visiblement jouer le rôle de "médiateur" entre le pouvoir et l'opposition. Et il le dit lui-même, en termes sibyllins. Non seulement, il donne des garanties au pouvoir ("N'ayez donc pas peur du changement, il ne sera pas fait contre vous mais avec vous. Il n'y aura ni atteinte aux biens et à la sécurité des personnes ni règlements de comptes", dit-il), mais se présente comme l'acteur qui peut jouer les bons offices. "(...) Nous avons engagé activement la préparation de la conférence du consensus national incluant la participation du système à travers ses représentants (...) aux côtés des acteurs politiques de l'opposition et de la société civile. Cette participation s'entend à la fois sur le plan de l'organisation, de la définition des objectifs, de l'élaboration du programme et de l'esquisse des résultats escomptés. Votre adhésion à cette initiative est souhaitable dans l'intérêt national. Nous tenons à souligner à cet égard que le rôle du FFS se limite à celui de facilitateur et de catalyseur. Il a l'ambition de créer collectivement le cadre et le climat de confiance entre les différentes parties pour des échanges sereins et fructueux sur les voies et moyens de réaliser un large consensus national pour ouvrir des perspectives nouvelles au pays". C'est parce qu'il a été "court-circuité" par la Coordination, dont le mérite est d'avoir réuni l'opposition dans ses diverses sensibilités, que le FFS, dont on peut deviner la frustration pour un parti considéré comme le plus vieux parti d'opposition, s'est inventé une posture qui peut lui conférer le rôle de locomotive dans les changements souhaités. À bien des égards, le FFS laisse transparaître le sentiment d'un parti qui ne s'accommode pas d'un rôle de "wagon". Mais le peut-il aujourd'hui ? Dispose-t-il de suffisamment de moyens de persuasion ? A-t-il les capacités de mobilisation dont il disposait jadis ?
K. K.
Nom
Adresse email


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.