La première dame de la République du Niger, Malika Issoufou, a été, jeudi, l'hôtesse de l'Ahaggar où elle a effectué une courte visite de courtoisie en compagnie de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, et du désormais ex-wali de Tamanrasset, Chater Abdelhakim. La visite qui s'inscrit dans le cadre du développement des canaux de communication entre les deux pays, a conduit l'épouse du président nigérien Mahamadou Issoufou à l'Etablissement pour enfants assistés (EEA) de Tafsit avant de rallier la Maison de l'artisanat où elle a rencontré des artisans et promoteurs dans le cadre de différents dispositifs mis en place par la coordination de wilaya de l'Angem (Agence nationale de gestion de microcrédit). Un bilan détaillé relatif aux entités économiques montées par le biais de ce mécanisme de soutien à l'emploi lui a été ainsi dressé. Les chiffres démontrent que 12 591 projets, auxquels une enveloppe de 69,76 milliards de dinars a été consacrée, ont été financés depuis la création de la coordination de Tamanrasset, en 2005. À cette période, arrêtée au 31 mars 2014, 14 274 demandes de crédit dans le cadre du programme de prêts non rémunérés ont été notés en plus de quelques 1 829 projets à financement bancaire. L'exposé réalisé par le coordinateur de l'Angem, Babrahim Abderrahmane, fait ressortir 18 886 postes d'emploi créés, dont 15 au profit des personnes aux besoins spécifiques. À l'EEA érigé sur une assiette de 2 800 m2, Mme Issoufou et la première responsable du secteur se sont imprégnées des conditions de prise en charge ainsi que du mouvement des pensionnaires dont le nombre s'élève actuellement à 28 enfants. Depuis la mise en service de cette structure d'accueil, en 2010, 66 enfants abandonnés ont été adoptés, dont 2 par des familles étrangères, 11 hors wilaya et 53 enfants à Tamanrasset. Les statistiques avancées à la ministre de la Solidarité nationale montrent que seulement 16 enfants ont été récupérés par leurs mères biologiques. Une solution que Mme Meslem a tant souhaitée pour les autres pensionnaires qui manquent d'affection familiale. R K Nom Adresse email
