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Un jour je saurais... 7e partie
Publié dans Liberté le 06 - 07 - 2014

Résumé : Nora méditait sur son sort. Elle repensait à sa vie, lorsque sa mère vint la rejoindre pour lui reprocher sa réclusion. La jeune femme ne pouvait pas encore reprendre pied, et savait que les jours à venir ne seraient pas de tout repos. Yazid est, par contre, rassuré par ses médecins. Il pourra se débarrasser du syndrome de Bacchus avec un peu de volonté et du courage.
On l'avait installé dans une belle chambre au premier étage, et la vue splendide qu'il avait sur le jardin lui redonnait déjà le goût de vivre.
Hier, il avait entamé sa première séance de désintoxication. L'épreuve ne s'était pas avérée facile, mais sa détermination l'avait emporté. Le médecin qui l'avait pris en charge lui avait suggéré de tenir bon, surtout lors des premières séances où il devrait prendre quelques médicaments qui allaient l'aider à surmonter cette envie tenace de prendre de l'alcool.
Son moral n'étant pas au beau fixe, il dut déployer d'énormes efforts pour relater sa vie au psychologue qui devait le suivre durant son séjour. Ce dernier, après lui avoir posé plusieurs questions sur sa vie privée, son enfance, ses relations et ses préoccupations, lui promet de l'aider jusqu'au bout. C'était déjà pas mal, lui avait-il certifié, d'avoir eu recours à la désintoxication sans y être forcé. Ce qui prouvait que sa volonté était au-dessus du reste, et qu'il allait s'en sortir sans trop de mal, à condition de ne pas "trébucher" et retomber dans le sillage du démon de Bacchus.
Yazid, connaissait son état, et c'est pour cela, qu'il avait préféré s'enfermer dans une clinique, afin de couper définitivement avec ses anciennes habitudes.
A la proposition du médecin de prendre un traitement chez lui et de pratiquer une activité sportive, il avait rétorqué qu'il préférait un séjour interne afin d'éviter la tentation et la rechute.
Dans la clinique, où il rencontra plusieurs patients dans son cas, il put mesurer l'état de sa dépravation et les écarts provoqués par l'alcool dans sa vie.
Il se rappelait alors ses ambitions, ses projets, son bonheur auprès de Nora, avant de se laisser emporter par un tourbillon de regrets incommensurables.
Sans perdre espoir pourtant, il se promettait de reprendre sa vie en main et de tenter de recoller les morceaux de son mariage...
Cette idée l'effleure alors que le psychologue l'entretenait sur sa vie intime... Pourquoi ne pas remettre le train en marche ? Effacer le passé, et reconstruire l'avenir ?
Son avenir c'était Nora !
Cette idée le motiva. Il n'allait pas lâcher... Non...A sa sortie de la clinique, il reprendra son travail, réalisera ses projets et ira voir Nora pour la supplier de reprendre leur vie commune... Oui... C'est ça... Ils se remarieront et repartiront sur des bases plus solides et plus saines.
Sa cure de désintoxication prendra un mois et quelques jours. A sa sortie de la clinique, il se sentira un autre homme.
On lui avait appris à maîtriser ses nerfs et ses émotions. Il savait que, désormais, il était un homme libre de toute dépendance et prêt à entamer une nouvelle vie.
Pour commencer, il demandera sa réintégration à son poste de travail. Pour cela, il dut prendre un avocat pour plaider sa cause et inciter ses supérieurs à accepter de le reprendre.
Il se lance alors dans son travail, tout comme à ses débuts, et cette fois-ci, avec plus de détermination.
Pour arrondir ses fins de mois, il passait des nuits entières à établir des plans et à étudier des projets particuliers.
Quelques relations lui offrirent même de travailler pour eux à plein temps, mais il refusa, car il voulait voler de ses propres ailes et veiller lui-même à la réalisation de ses propres projets.
Il voulait être indépendant de toute forme de pression et effacer en lui toute trace d'échec.
Parfois, lorsque le sommeil le fuyait, il repensait à Nora... Que devient-elle ? se demandait-il. Travaillait-elle ? N'avait-elle pas changé d'école ?
Pour avoir le cœur net, il se poste un jour devant l'école où enseignait son ex-femme.
Il la vit alors à l'heure de sortie. Elle accompagnait quelques élèves jusqu'au portail, avant de se diriger vers l'arrêt de bus qui se trouvait non loin de là.
Elle avait relevé la tête dans un geste gracieux pour rejeter ses cheveux en arrière, et Yazid avait remarqué qu'elle n'avait pas trop changé depuis leur divorce. Toujours la même silhouette svelte, la même coupe de cheveux, les mêmes gestes routiniers. Elle avait tendance à porter son sac en bandoulière, et à balancer son cartable... C'était une habitude acquise à l'université et, depuis, elle ne s'en était plus départie.
(À suivre)
Y. H.
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