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Tunisie
Le ministre de la Justice jette l'éponge
Publié dans Liberté le 16 - 07 - 2014

Hafedh Ben Salah, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, a jeté l'éponge, hier, a-t-on appris de sources sûres. Le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaâ ne s'est pas encore prononcé sur cette démission qui vient dans un moment délicat, à la veille d'importantes échéances électorales. Il y a donc peu de chance qu'il l'accepte. Selon nos sources, l'ambiance au sein du ministère est très tendue et le legs laissé par le Nahdhaoui Noureddine Bhiri est lourd à gérer. N'ayant pu mettre en route ses projets de réforme, le système étant verrouillé par les hommes de ce dernier, présents à tous les étages, M. Ben Salah a préféré jeter l'éponge, une façon de sonner l'alarme et d'attirer l'attention du chef du gouvernement et de l'opinion publique sur une situation qui ne saurait durer. Si le ministre de la Justice ne joue que le rôle de figurant, il fait bien de quitter le guêpier ! En effet, les décisions de justice sont de plus en plus bouffonnes, particulièrement celles prises à l'encontre des terroristes. Elles sont d'un ridicule invraisemblable. Même Mehdi Jomaâ ne semble pas pouvoir prendre librement les décisions de fond. Ennahda a calmé les Tunisiens, comme on calme les enfants en leur donnant un bonbon... En attendant le retour en force projeté après les élections que les Nahdhaouis ont commencé assez tôt à vicier. Mais la démission du ministre de la Justice pourrait bien être liée à l'affaire des juges révoqués. Pour remonter la filière, un tribunal administratif a statué sur 30 des 75 affaires de révocation depuis décembre 2013, ordonnant la réintégration des juges, mais le gouvernement n'a pas donné suite à cette décision. Du coup, Human rights watch a appelé, mercredi dernier, dans un communiqué, le gouvernement tunisien à réintégrer dans leur fonction les juges révoqués le 28 mai 2012 par le précédent ministre de la Justice tunisien, Noureddine Bhiri, qui a invoqué la nécessité de mettre un frein à une corruption envahissante avant de décider de rétablir 9 d'entre eux dans leur fonction. Les représentants de l'ONG se sont entretenus avec 10 des juges révoqués, dont aucun n'a été rétabli dans sa fonction, au sujet de la façon dont leur dossier a été traité. "Tous ont décrit des procédés disciplinaires iniques qui violent les critères internationaux définissant l'indépendance de la justice", relève HRW. Le 30 mars 2014, le nouveau ministre de la Justice démissionnaire, Hafedh Ben Salah, a déclaré qu'il allait exécuter les décisions du tribunal administratif et qu'il ne voyait pas d'utilité à interjeter appel. Il a également annoncé qu'après avoir réintégré les juges dans leur fonction, il transférerait leurs dossiers à l'Autorité temporaire récemment créée pour superviser le système judiciaire, qui décidera si des mesures disciplinaires s'imposent à l'encontre de l'un ou l'autre de ces juges. "Pourtant, trois mois plus tard, les autorités n'ont réintégré aucun de ces juges", regrette cette organisation de défense des droits de l'homme. "Les belles paroles officielles à propos de la réforme du système judiciaire tunisien sonneront aussi longtemps que le gouvernement n'exécutera pas la décision du tribunal administratif qualifiant la révocation sommaire des juges d'incorrecte et de nulle et non avenue", a affirmé Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW.
I. O.
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