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L'engorgement de l'axe routier Akbou-port de Béjaïa impacte négativement la rotation de leurs camions
Les patrons de la ZAC d'Akbou exigent le dédoublement de la RN26
Publié dans Liberté le 19 - 08 - 2014

Il n'y a pas que les centaines de milliers d'usagers de la RN26 reliant Béjaïa à la wilaya d'Alger via Bouira, à souffrir quotidiennement. Les patrons de PME/PMI, notamment ceux de la zone d'activités de Taharacht à Akbou, vivent, eux aussi, le cauchemar tellement les rotations de leurs camions sont longues. L'axe routier Akbou-port de Béjaïa ou Akbou-Bouira est des plus encombrés. Situation qui se répercute négativement sur les entreprises. Leurs camions ou semi-remorques, qui doivent faire trois ou quatre allers-retours, se contentent de la moitié, a confié, avec dépit, un cadre dirigeant de Général Emballage, une société leader national en carton ondulé.
Le patron de la sarl Agro-Céréales, Rachid Haddad, avoue vivre le calvaire au quotidien tellement il faut s'armer de patience pour arriver à son usine, sise à la ZAC de Taharacht ou pour en sortir. "Vivement la réception de cette pénétrante autoroutière qui a fait couler beaucoup d'encre. Sachez qu'on l'attend avec impatience. Si en parallèle on devait finaliser le projet de dédoublement de la RN26, on peut dire que le calvaire qu'on vit depuis quelques années déjà, sera de l'histoire ancienne".
Il est vrai que pour les automobilistes qui doivent se rendre chaque jour à Béjaïa ou en direction d'Alger, le goulot d'étranglement qui se constitue à l'entrée et à la sortie de la ville d'Akbou, les oblige à perdre entre 3 et 4 heures de temps.
Aussi, pour gagner Alger ou Béjaïa, il faut, pour faire les 250 kilomètres, compter au minimum 5 heures. Il en faut quatre pour rejoindre la wilaya de Tlemcen depuis Alger alors que la distance est double ; d'où l'importance de l'autoroute, a-t-on expliqué.
C'est en ce sens que les travaux de dédoublement de la RN26, lancés, récemment, sont perçus comme une bouffée d'oxygène bien que l'ancien ministre des Travaux publics, M. Chiali, eût jugé précipité le lancement des travaux ; ils risqueraient de perturber le travail des entreprises, chargées de la réalisation de la pénétrante, et de rendre encore problématique le trafic routier sur un axe surexploité.
Les travaux sur la RN26 consistent, pour rappel, en l'aménagement en 2x2 voies de la traversée d'Akbou, du pont Tifrit (PK 41+000) au carrefour patte d'oie (PK 43+500) sur 2,5 km.
L'opération, inscrite en février dernier, coûtera quelque
500 millions de dinars : 300 millions de la Direction des travaux publics (DTP) et 200 millions issus des caisses de l'APC d'Akbou. Les délais de réalisation proposés par l'entreprise réalisatrice sont de 6 mois. Les autorités locales avaient préconisé que les travaux se déroulent de nuit, avec la collaboration des services de sécurité, afin d'éviter un surcroît de désagréments à des automobilistes déjà rudement malmenés. L'agglomération d'Akbou voit passer quotidiennement quelque 40 000 véhicules, dont 40% de poids lourds. Cette opération, qui ne constitue qu'une première phase, ne devrait, toutefois, livrer tous ses avantages qu'une fois l'ensemble du projet de dédoublement de la RN26 réalisé, a indiqué un technicien de la DTP de Béjaïa.
Et pour ces projets, le wali de Béjaïa a vivement souhaité voir les élus s'impliquer davantage notamment lorsque l'administration est confrontée à des oppositions tous azimuts. "Vous êtes dans l'obligation de nous accompagner et d'accompagner le projet déterminant pour le devenir de la wilaya. Le développement a un prix. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Bien sûr que la pénétrante ou le doublement de la voie ferrée va se faire sur des propriétés privées. C'est cela le développement, il a un coût social, financier, moral, etc. L'Etat ne vole pas. Il exproprie sur la base d'une estimation domaniale." Si des présidents de certaines APC ne ménagent aucun effort pour que les chantiers avancent, d'autres, a déploré le wali, jouent un jeu dangereux. "Il y a des maires qui ont établi des permis de construire, alors qu'il y a eu précédemment une enquête commodo et incommodo. C'est vraiment mettre l'Etat devant le fait accompli", a-t-il regretté. Sans citer les édiles incriminés, il dira à leur adresse : "Le chemin de fer passera." Il n'a pas manqué de faire part des querelles de chapelle qui opposeraient, selon lui, les élus au niveau de certaines assemblées élues, voire entre le maire et ses adjoints ou les autres membres de l'APC ; différends nés des enjeux en rapport avec les projets en question : le village ou le parti serait placé au-dessus de l'intérêt de la collectivité. S'il exclut, pour le moment, le recours à la force publique pour forcer le passage, il espère que les élus locaux accompagneront les projets de développement pour en arracher d'autres : le doublement de la RN 26 reliant Béjaïa à Bouira en passant par Akbou, de la RN 9 pour relier Sétif, via la ville historique de Kherrata et de la RN 24 pour relayer Tizi Ouzou par le littoral Ouest. Il a demandé aux directeurs de l'exécutif de "lever un peu le pied et de ne pas appliquer à la lettre la réglementation. C'est un SOS que je lance à tout le monde car les clignotants sont au rouge".
Le président de l'APW de Béjaïa, Mohamed Bettache, a rétorqué, par allégorie au wali, que le développement local ne doit pas rester au stade du discours. Il appelle à un débat franc, serein et constructif. "C'est vrai qu'il y a des querelles entre les élus, je n'en disconviens pas. Mais il y a aussi des controverses entre des services de l'administration. Le retard incombe aussi aux gestionnaires. Il y a énormément de bureaucratie, des problèmes de coordination entre les services de l'administration. On ne doit pas se regarder comme des chiens de faïence et on doit cesser de se rejeter la balle. Ce n'est dans l'intérêt de personne." "Souvent, a poursuivi le président de l'APW, il y a des projets qui sont lancés sans que le président de l'APC en soit informé, alors qu'il est le premier responsable de sa commune. Comment voulez-vous qu'il s'implique ?"
Durant cette même rencontre, beaucoup ont salué l'intervention d'un des maires présents au siège de la wilaya, celui d'Amalou en l'occurrence. Il a déploré l'absence de l'Etat, à croire, a-t-il dit, "que nous ne sommes pas en République". Il n'a pas manqué de renvoyer dos à dos les individus et les administrations déconcentrées de l'Etat. Les premiers, qui se spécialisent dans les oppositions sur des terrains qui servaient autrefois de pâturage, ne le font pas en leur qualité de militant écologique.
"On est dans un Etat rentier, ils viennent réclamer de l'argent à l'Etat. Parfois, ce sont des institutions de l'Etat qui s'opposent à des collectivités locales ; une aberration." Il a déploré, en outre, les prix pratiqués par la Direction des domaines, qui classent les communes par catégories 1, 2, 3 et autres ; sa commune étant classée dans cette dernière catégorie. Il ne comprend pas pourquoi des terrains agropastoraux ayant fait l'objet d'une expropriation ne sont pas payés au même prix. À Amizour, a-t-il affirmé, "les indemnisations sont de 5 000 DA", alors que dans sa commune, à Amalou, "on n'en concède que 1 500".
M. O.
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