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Une question de gouvernance
Publié dans Liberté le 07 - 09 - 2014

On avait déjà les plans Delphine et Azur, spécialement conçus pour un renforcement de la sécurité publique durant la période estivale, voilà que l'on annonce une nouveauté : des mesures tout aussi "spéciales" pour la rentrée qui visent, également, à réprimer la criminalité. Les mesures ? Elles vont de la multiplication des patrouilles de police, notamment en nocturne, jusqu'à la surveillance et l'encadrement des supporters dans les stades et aux alentours des enceintes sportives. L'affaire Ebossé est passée par là, assurément. Une affaire que le ministre des Sports a d'ailleurs longuement évoquée, hier, à l'occasion de son passage au Forum de Liberté. Le discours du ministre comme les annonces de la DGSN disent une seule et même chose : l'insécurité dans notre pays a atteint un niveau critique, à la limite du supportable. Le mal est profond. Au point que l'on peut légitimement douter de l'efficience des actions envisagées pour l'endiguer. Car, au-delà de la violence dans les stades qui, certes, constitue un phénomène national qui gagne en ampleur et en gravité, il y a cette violence quotidienne, non moins nationale, qui prend des formes diverses et qui se fait omniprésente dans tous les espaces publics sans exception, notamment en milieu urbain.
Le mal prend des proportions alarmantes et nécessite, en vérité, un diagnostic sans complaisance. Les criminologues, les psychologues et les psychiatres s'accordent à dire que la violence n'est jamais un épiphénomène que l'on peut dissocier de la vie publique. Elle est même, assurent-ils, un baromètre infaillible de la viabilité des politiques publiques en matière d'éducation, de santé, d'urbanisme, de jeunesse et de loisirs et, au-delà, un indicateur fiable quant à la qualité de la gouvernance. C'est bien pour cela que la sécurité est considérée, à juste titre, comme "l'affaire de tous". Or, dans tous ces domaines, la faillite des pouvoirs publics est avérée. Elle se lit, particulièrement ces dernières années, dans cette phrase crue que l'on entend souvent chez les jeunes et qui décline une attitude de défiance envers l'Etat et toute forme de puissance publique : "Qu'ils demandent des comptes d'abord à Chakib Khelil." Toute la question est donc de savoir si l'Etat est aujourd'hui en mesure d'appliquer la loi partout et pour tous. Cela devrait aller de soi, mais sous le ciel d'Algérie, la suprématie de la loi n'est encore qu'un slogan.
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