Sessay : “Je n’ai jamais douté d’Andzanga�

Heureux de la réussite de son coéquipier

Si tous les joueurs de la JSK ont manifesté beaucoup de joie et de sympathie pour Willy Andzanga, après son premier doublé de la saison face à l’ASo Chlef, c’est certainement son ami de tous les jours, Sessay, qui était visiblement le plus content pour la réussite de son compagnon.
“Vous ne pouvez pas imaginer tout le bonheur que j’ai ressenti lorsque Willy a ouvert le score face à Chlef et surtout lorsqu’il a tué le match avec ce second but en fin de partie�, nous disait hier matin Sessay qui partage désormais un appartement avec Andzanga au centre-ville de Tizi Ouzou. “Au début j’étais tellement triste pour Willy car il n’a pas eu tellement de réussite, mais je savais personnellement qu’il allait exploser un jour ou l’autre. J’ai joué à ses côtés au Coton Sport de Garoua et je sais bien ce qu’il vaut sur un terrain�, dira encore le Libérien. “C’est un attaquant redoutable qui est capable de transpercer n’importe quelle défense lorsqu’il est en forme. C’est aussi un joueur qui marche au moral et je suis persuadé que ce beau doublé réussi en coupe va le libérer et vous aurez alors une véritable idée sur sa réelle valeur. En tout cas, si je me suis adapté un peu plus tôt que lui à la JSK, je me sens encore plus conforté dans cette réussite de Willy et je suis sûr qu’en cette fin de saison mais aussi l’année prochaine, nous allons faire encore plaisir à nos dirigeants et nos milliers de supporters�, ajoutera Roberts Sessay.
Pour sa part, le coach de la JSK, Azzedine Aït-Djoudi, ne tarit pas d’éloges sur Andzanga : “C’est un joueur qui travaille d’arrache-pied à l’entraînement mais qui était victime d’un blocage psychologique du fait qu’il n’a pas connu de réussite dès son arrivée à la JSK. Ce qui fait plaisir chez Andzanga, c’est qu’il ne rechigne pas à l’effort et accepte volontiers une place de remplaçant mais il sait écouter lorsqu’on lui parle et je suis confiant pour lui, car ce doublé face à l’ASO Chlef va le libérer pleinement�, conclut Aït Djoudi.
M. H.