Plus de 370 milliards de dinars pour 2026    La famille de la presse reçue par le wali    Le président de la République opère un mouvement partiel dans le corps des walis et walis délégués    Lancement des assises de wilaya des comités de quartiers et de villages    Une mission d'information parlementaire en visite dans la wilaya    Ooredoo parraine un séminaire sur l'intelligence artificielle à l'USTHB    Deux maisons démolies par l'occupation au nord de Jéricho    49 femmes détenues victimes de crimes organisés dans les prisons israéliennes    Pays du Golfe Persique : une grande manœuvre militaire avec l'Iran se prépare    JSI 2025 : L'Algérie présente à Riyadh avec 117 athlètes dans 16 disciplines    La JSS saura-t-elle défendre son fauteuil face à la JSK ?    Dehili quitte la sélection    Vers la plantation de 1,5 million d'arbustes    Deux femmes coincées sauvées et un enfant meurt enseveli sous un mur à Oued Rhiou    La flamme de l'oncologie s'éteint, mais notre mémoire demeure    Un lieu-hommage au patrimoine millénaire de l'Egypte    Des artistes algériens prennent part à la 2e édition    Kateb Yacine ou le verbe en résistance    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Programme TV du 22 octobre 2025 : UEFA, Ligue 1 Algérie, Championnats Africains - Heures et chaînes    Début catastrophique pour la billetterie de la CAN 2025    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'acte II de la révolution du Jasmin ?
Publié dans Liberté le 26 - 10 - 2014

Berceau du "Printemps arabe", la Tunisie vit aujourd'hui son "jour J". L'issue du scrutin législatif, qui se tient aujourd'hui après avoir été maintes fois reporté, est présentée comme déterminante, voire décisive, pour la stabilité du pays.
Jusqu'ici, la Tunisie post-Ben Ali est, de tous les pays touchés par la vague des révoltes populaires, la seule à avoir su, bon an, mal an, se préserver des scénarios catastrophes à la libyenne, à la syrienne ou à l'égyptienne. Ce faisant, elle a démenti la thèse chère aux partisans du statu quo dans la région qui ont décrété, dans une sorte de chantage à l'insécurité, que tout changement politique est une porte ouverte sur le chaos.
Si, aujourd'hui, la Tunisie retient son souffle, c'est parce que le terrorisme islamiste y a fait son apparition, alors même qu'il montre toute sa capacité de nuisance en Egypte, et que la Libye est sens dessus dessous. C'est aussi parce que dans la compétition électorale qu'elle s'apprête à vivre aujourd'hui, il y a un concurrent qui s'appelle le mouvement Ennahda et qui, comme toutes les organisations politiques de cette obédience, même lorsqu'elles sont dirigées par leur aile modérée, sont souvent sommées d'opter pour une ligne radicale sous la pression d'une base qui ne sait se mobiliser que dans l'extrémisme, toujours pour le pire, jamais pour le meilleur. Il est vrai que jusqu'ici, la poussée et l'impatience des islamistes radicaux de Tunisie ont été plus ou moins contenues grâce à une certaine "sagesse tactique" d'un Rached Ghannouchi qui a très tôt compris qu'il n'était pas forcément bon pour son mouvement de prendre "tout le pouvoir et tout de suite". Les Frères musulmans d'Egypte en ont fait l'amère expérience et l'Egypte continue d'en payer le prix. Mais Rached Ghannouchi, lui-même, sait que ses ouailles attendent de voir le mouvement Ennahda mettre enfin en pratique leur slogan fétiche : "L'islam est la solution." S'il venait à vaincre sans partage lors de ces législatives, Ennahda aurait à former le gouvernement et se verrait donc contraint d'envoyer des signaux forts à sa base. Et, défait, il n'aurait d'autre choix que celui d'opter pour une opposition pure et dure, avec tout ce que cela peut signifier pour un parti islamiste. Mais, il n'y pas que ces deux probabilités qui donnent des sueurs froides aux Tunisiens. Il y a aussi l'espoir de voir la Tunisie se doter d'une Assemblée à la composante aussi équilibrée que représentative. Une seconde vie pour la révolution du Jasmins, c'est possible, et c'est peut-être aujourd'hui qu'elle commence.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.