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L'Algérie a perdu 7 places dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale
Le pari perdu du gouvernement
Publié dans Liberté le 30 - 10 - 2014

Le gouvernement avait fait le pari d'améliorer substantiellement le classement de l'Algérie dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale, afin qu'il reflète non seulement la pertinence des réformes engagées, mais également et, surtout, qu'il traduise la réalité du climat des affaires dans ce pays qui souffre d'un déficit d'image. Le rapport vient de tomber et le constat de la Banque mondiale est plutôt sévère. L'Algérie a perdu 7 places par rapport au classement de 2014. En effet, dans Doing Business 2015, publié hier, l'Algérie pointe à la 154e place, sur 189 économies évaluées.
Pourtant, plusieurs réunions par vidéoconférence ont été organisées entre diverses administrations publiques algériennes concernées par des indicateurs Doing Business et les experts du Groupe de la Banque mondiale à Washington. Ces réunions ont porté, entre autres, sur les réformes entreprises dans les domaines du transfert de propriété, du commerce transfrontalier, du raccordement à l'électricité, du paiement des impôts et de la création d'entreprises. Un comité dédié à l'amélioration du climat des affaires a même été créé. Force est de constater que les réformes mises en œuvre par le gouvernement n'ont pas été suffisantes pour améliorer le classement de notre pays. Contrairement à beaucoup de pays qui ont progressé plus vite, le rythme des réformes en Algérie est perçu comme étant relativement lent. Si notre pays a amélioré son classement en matière de raccordement à l'électricité, en gagnant trois points, il a régressé dans pratiquement tous les indicateurs. Selon les données recueillies par Doing Business, le démarrage d'une entreprise en Algérie nécessite 13 procédures, prend 22 jours, coûte 11% du revenu par habitant et exige un capital libéré minimum de 24,1% du revenu par habitant. Notre pays se situe à la 141e place en matière de facilité de démarrage d'une entreprise. L'octroi de permis de construction exige 17 procédures, prend 204 jours et coûte 0,7% de la valeur de l'entrepôt. Sur cet indicateur, l'Algérie pointe au 127e rang. En matière de transfert de propriété, la Banque mondiale a recensé 10 procédures, un délai de 55 jours et un coût estimé à 7,1% de la valeur de la propriété. Sur l'indicateur de l'obtention de prêts, l'Algérie occupe la 171e place. Concernant la protection des investisseurs minoritaires, notre pays est classé au 132e rang. L'indice de protection des investisseurs affiche 4,5, pas loin de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord qui est de 4,7. Sur le plan des impôts, en moyenne, les entreprises font 27 paiements d'impôts par an. Le temps qu'il faut pour préparer, déclarer et payer l'impôt sur le bénéfice des sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et les cotisations à la Sécurité sociale est estimé à 451 heures par an. Le montant des impôts et cotisations obligatoires payés par l'entreprise au titre des charges fiscales sur le travail en pourcentage des bénéfices commerciaux est estimé à 29,6%. Le taux d'imposition total est estimé à 72% du bénéfice.
Que faut-il pour exporter ou importer en Algérie ?
Selon les données recueillies par Doing Business, l'exportation d'un conteneur standard de marchandises nécessite 8 documents, prend 17 jours et coûte 1 270 dollars. Importer le même conteneur de marchandises exige 9 documents, prend 26 jours et coûte 1 330 dollars ; l'Algérie a amélioré les infrastructures portuaires, réduisant ainsi les délais de traitement. Concernant l'exécution de contrat, le rapport relève que la procédure prend 630 jours, coûte 21,9% de la valeur de la créance et nécessite 45 procédures. Sur cet indicateur, l'Algérie est classée à la 120e place. D'ailleurs, sur les deux indicateurs commerce transfrontalier et exécution de contrat, la position de notre pays n'a pas changé. Enfin, en matière de règlement de l'insolvabilité, le rapport indique que le délai moyen pour la fermeture d'une entreprise peut prendre 2,5 ans et coûter 7% du patrimoine du débiteur. Le taux de récupération moyen est de 41,7 cents sur le dollar. Le classement global sur la facilité à faire des affaires est le résultat de l'analyse de 10 indicateurs dans les 189 économies. Doing Business ne mesure pas l'ensemble des facteurs liés à l'environnement des affaires qui sont importants pour les entreprises ou les investisseurs. Par exemple, le rapport ne tient pas compte de la qualité de la gestion du système fiscal, de certains facteurs de stabilité macroéconomique, de la qualification de la main-d'œuvre ou de la résilience des marchés financiers. Malgré ses limites, Doing Business reste pertinent et est devenu, au fil des années, une référence.
M. R.


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