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Seuls 2% des automobilistes payent leurs contraventions
Accidents de circulation
Publié dans Liberté le 27 - 04 - 2004

Les spécialistes s’étonnent que malgré cette véritable “hécatombe� les “délinquants de la route� continuent de jouir d’une véritable impunité totale, puisque seuls 5% des contrevenants “reconnus responsables comparaissent devant un juge. à noter aussi que seuls 2% des personnes jugées finissent par payer les contraventions auxquelles elles sont condamnées. L’Algérie semble une véritable jungle où certains automobilistes ont le permis de tuer sans être inquiétés. Les policiers et les gendarmes ne cessent de crier au scandale et de revendiquer l’application de la loi dans toute sa rigueur�. La police a mobilisé, durant le premier trimestre 2004, 113 957 patrouilles pédestres et motorisées, et pourtant cela n’a pas empêché qu’il y ait 4 638 accidents en zone rurale. “Nous avons enregistré, durant cette période, 203 décès et 5 236 blessés. Imaginons si nous n’avions pas mobilisé autant de moyens, quel aurait été le résultat�, déclare le commissaire principal, Naïli Aïssa, responsable des activités de la prévention routière à la Direction générale de la sûreté nationale. La prise en charge des accidentés de la route a coûté à la collectivité locale quelque 69 millions de dinars durant l’exercice écoulé. Tous les spécialistes s’accordent à évoquer la répression des auteurs d’accidents, comme étant le moyen le plus efficace pour réduire le nombre de morts sur les routes. En plus des victimes directes (morts ou blessés), la collectivité se voit dans l’obligation de prendre en charge les orphelins et les veuves. Par ailleurs, les gendarmes et les policiers ne cachent plus leur désarroi et rappellent qu’eux aussi sont des êtres humains et qu’ils ne peuvent voir tant d’images insoutenables sur les routes. “Nous sommes formés pour aider la population et non pour garder des images effroyables. Nous invitons les chauffeurs à plus de vigilance pour leur bien et le nôtre�, affirme un gendarme. M. Boutaleb, directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routières, estime pour sa part qu’il faut “revoir la formation des conducteurs au niveau des auto-écoles. Tout le monde forme comme il veut, or il faut arrêter un programme et une politique dans ce domaine. Je réitère, encore une fois, l’intérêt de la répression�. 88,64% des accidents enregistrés en zone rurale, durant le premier trimestre 2004, sont causés par la vitesse excessive. C’est pourquoi les responsables de la sécurité routière souhaitent l’instauration d’un permis à point pour faciliter la répression des chauffards. La lourdeur de l’appareil judiciaire et la convocation d’un nombre infime de chauffards confortent ces derniers qui se sentent au-dessus des lois. Il s’agit d’un véritable fléau qui endeuille des familles et qui coûte très cher à la collectivité, et pourtant, les autorités semblent ignorer les recommandations des spécialistes en la matière.
S. I.

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