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Quand la prévention vient à manquer ...
Face aux risques majeurs
Publié dans Liberté le 22 - 05 - 2004

Il est grand temps que l’État se dote d’une véritable politique afin de faire face efficacement aux catastrophes
À l’unanimité, les experts très au fait des questions sismiques avouent que l’Algérie ne dispose pas encore de politique de prévention en matière de risques majeurs. Les différentes catastrophes qui se sont succédé depuis des décennies n’ont apparemment pas ou peu servi de leçons aux pouvoirs publics.
Pourtant, les dégâts occasionnés ne doivent aucunement laisser indifférents les décideurs. Les diverses interventions n’ont été opérées qu’après-coup et d’une manière aléatoire. Ce qui dénote de l’absence d’une véritable stratégie à même de faire face aux phénomènes naturels qui se manifestent chaque année dans le pays. Aujourd’hui, estime M. Khaoua, fondateur du Centre de contrôle technique (CTC), la question de savoir qui en est responsable et que peut-on faire pour que ce genre de catastrophes ne se reproduise plus reste encore posée. Personne n’est, selon lui, en mesure d’apporter une réponse valable.
Dans d’autres pays, relève-t-on au cours d’une rencontre organisée hier par le collège national des experts architectes (CNEA) au palais de la culture, les politiques (élus, décideurs) posent le problème et c’est aux scientifiques d’apporter les solutions techniques idoines.
Or, en Algérie, ce sont les politiques qui proposent des solutions souvent démagogiques à des problèmes techniques de fond… La prise en charge de ce type de préoccupations doit se faire, souligne M. Khaoua, suffisamment en amont. “Il ne faut pas attendre que l’événement se produise pour commencer à réunir les moyens de lutte. Car, ces derniers ne pourront ni rendre la vie aux victimes ni restituer les pertes matérielles provoquées�, prévient-il. Ces catastrophes, faut-il le souligner, ne sont pas le fruit du hasard. Ces phénomènes naturels existent depuis la naissance de l’univers. L’Algérie n’échappe pas à cette implacable logique. Ainsi, l’Algérien est condamné à vivre avec. Pour cohabiter avec ces intermittents bouleversements naturels, il est impératif d’apprendre à les connaître amplement. En termes plus clairs, il y a lieu de pouvoir disséquer l’environnement dans lequel il se manifeste et évolue.
À partir de là , il est aisé de concevoir les outils appropriés pour minimiser au maximum leurs méfaits.
Pour lancer un projet de construction parasismique, il faut connaître avec autant de précisions que possible les caractéristiques sismiques du pays. Autrement dit, il faut maîtriser les questions liées à la géologie et la vulnérabilité des sites sur lesquels devront être édifiés des établissements à usage d’habitation ou industriel.
Deux options se présentent dès lors, précise M. Khaoua, devant les autorités. Soit l’homme est capable de cohabiter avec ces séismes et construire des édifices solides, durables et résistants, soit il ne l’est pas et cherchera, par conséquent, d’autres zones plus épargnées. “C’est l’obstination de l’homme à vouloir s’installer dans des zones à risques, dont il ne peut pas maîtriser les effets, qui a conduit aux cataclysmes de Chlef et de Boumerdès�, constate le fondateur du CTC.
Devant une telle situation, il est grand temps que l’Algérie se dote d’instruments de prévention appropriés afin de ne plus se laisser surprendre par cette série d’événements qui, il faut le dire, sont naturels et courants. Un autre aspect et non des moindres sur lequel doit s’intéresser l’État a trait à la parfaite coordination entre tous les intervenants suivant leur responsabilité et leurs compétences. Ensemble, bureaux d’études, architectes, ingénieurs, experts… doivent, comme l’a suggéré M. Smaïl, directeur du logement de la wilaya d’Alger, tracer un seul chemin et le poursuivre jusqu’à la fin.
En outre, l’État, selon ces experts, doit se désengager de certaines tâches où des défaillances impardonnables ont été constatées, en faveur du secteur privé qui a déjà fait ses preuves sur le terrain.
Aux spécialistes, également, de se concerter dans le but de dégager des propositions et compléter les actions de l’État. Car l’objectif recherché, conclut M. Chelghoum Abdelkrim, professeur en numérique et génie parasismique, reste la sauvegarde de la vie des citoyens et celle des infrastructures en Algérie.
B. Â K.


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