A la Une
Politique
Economie
International
Sport
Société
Culture
Videos
Journaux
AlgerieNetwork
Algérie Presse Service
Batna Info
El Khabar
El Watan
Ennahar
Horizons
Info Soir
La Nouvelle République
La Tribune
La Voix de l'Oranie
Le Buteur
Le Financier
Le Maghreb
Le Midi Libre
Le Quotidien d'Algérie
Le Quotidien d'Oran
Le Soir d'Algérie
Le Temps d'Algérie
L'Expression
Liberté
Réflexion
Sétif Info
Sujet
Auteur
Région
f
t
جزايرس
Rentrée scolaire: plan sécuritaire préventif et campagne de sensibilisation sur la prévention et la sécurité routières
Belmehdi reçoit le cheikh de la zaouïa Belkaïdia El-Hebria
CAUCT: organisation à Alger de la 2e édition d'Art pour la paix
Attractivité économique: l'Algérie dans le top 3 des pays africains
Le FLN organise une conférence de formation sur la diplomatie partisane
Mondiaux d'athlétisme 2025: les podiums de samedi
Rentrée scolaire: environ 12 millions d'élèves regagnent dimanche les bancs de l'école
Oran : des formations au langage des signes aux étudiants en médecine
Athlétisme/Mondiaux-2025 : l'Algérien Djamel Sedjati remporte la médaille d'argent sur 800 m
Attaf signe à New York l'accord relatif à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer
L'attaque des fermes à Tighenif : une stratégie pour asphyxier l'économie coloniale française
Bouden reçu à Kuala Lumpur par le nouveau SG de l'AIPA
Chargé par le président de la République, Attaf arrive à New York pour participer aux travaux du segment de haut niveau de l'AG de l'ONU
L'Algérie rejoint officiellement l'AIPA en tant qu'unique membre observateur
Exposition d'Osaka : poursuite des journées portes ouvertes sur la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert
Basket / Championnat arabe des clubs féminins/Finale : le GS Cosider décroche la médaille d'argent
Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.208 martyrs et 166.271 blessés
Le président de la République préside une réunion du Haut Conseil de sécurité
Sedjati en finale du 800 m
Ligue 2 amateur : Occasion de confirmation pour les uns et de rachat pour d'autres
Ligue des Champions Le MCA et la JSK en quête de grandeur continentale
Rendez-vous à Timimoun en décembre prochain
Le Conseil de sécurité de l'ONU échoue à adopter un nouveau projet de résolution à cause du véto américain
«La désinformation médiatique continue d'être utilisée comme un outil pour détourner l'attention des atrocités commises»
Une bande spécialisée dans le vol de véhicules neutralisée à Aïn Tedeles
Séminaire régional de préparation de la rentrée universitaire pour la région Ouest
Distribution de 10 bus scolaires au profit de 10 communes
Vendredi marque la date limite fixée par l'Assemblée générale pour qu'Israël mette fin à son occupation
Signature d'une convention de concession au groupe public Logitrans
Sayoud et Derbal à Blida afin de mettre fin au problème de la rareté de l'eau
Alger accueille la 13e édition
Le GPRA, pour la bataille politique et diplomatique
Bendouda préside à Alger l'ouverture des sessions
L'échec du Conseil de sécurité à adopter une résolution en faveur de Ghaza, un affront de plus qui entache la conscience de l'humanité
M. Bouden participe en Malaisie aux travaux de l'AG de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN
El Bayadh Décès du Moudjahid Kherrouji Mohamed
Programme TV - match du mercredi 29 août 2025
Programme du mercredi 27 août 2025
L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité
30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya
Lancement imminent d'une plate-forme antifraude
Les grandes ambitions de Sonelgaz
La force et la détermination de l'armée
Tebboune présente ses condoléances
Lutte acharnée contre les narcotrafiquants
La Coquette se refait une beauté
Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort
Un historique qui avait l'Algérie au cœur
Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
OK
Les hôpitaux, ces mouroirs
La plupart sont dans une situation déplorable
Ahmed Ramzi
Publié dans
Liberté
le 10 - 05 - 2004
Mauvaise prise en charge, manque de médicaments, d’appareillage médical, pannes multiples des salles de radios, inégalité d’accès aux soins des citoyens : les centres hospitaliers traversent une crise sans précédent, une véritable catastrophe sanitaire.
La “crise� est un terme récurrent pour définir l’état de notre système de santé publique. Terme qui suppose une situation explosive et paradoxale, compte tenu de la pérennité de cet état de chose.
Cette crise a des répercussions terrifiantes sur les patients : mauvaise prise en charge, manque de médicaments, d’appareillage médical, panne multiples des salles de radios, inégalité d’accès aux soins des citoyens dans les hôpitaux, absence de médecine scolaire, absence de dépistage des maladies chroniques, émergence de maladies hospitalières qui coûte des vies humaines et ce, suite à la lutte inefficace contre les infections nosocomiales. En tête des complications, on trouve à l’hôpital les infections urinaires, infection de plaies en particulier post-opératoire, les pneumonies et les septicémies (infection du sang généralisée), sans compter le nombre impressionnant de décès de bébés.
Tous ces maux font que les usagers des hôpitaux subissent de plein fouet cette crise.
à cela s’ajoutent les conditions de travail déplorables pour un personnel au bord de l’épuisement avec un moral au plus bas, des contraintes budgétaires insupportables injustement appliquées, qui accentuent les inégalités entre régions. Le patient de la wilaya d’Alger est plus ou moins bien pris en charge, ce qui n’est pas le cas du patient qui vit dans une région enclavée, telles
Khenchela
, Oum El-Bouaghi, Adrar, Tamanrasset, etc.
Le diagnostic est unanime : l’hôpital va mal, très mal et les choses ne sont pas près de s’améliorer.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Alors que l’État consacre plusieurs milliards de dinars par an pour que les citoyens bénéficient de soins de qualité dans les faits, malheureusement, la population souffre toujours de l’impéritie qui touche le secteur hospitalier. Pis, s’ajoute à tout cela le retour des maladies dites de la pauvreté : paludisme, tuberculose, gale, allergies et peste dernièrement. La place réservée au secteur de la santé, dans le programme du ministère de la Santé publique pour la mise en œuvre de la contractualisation des hôpitaux avec des bailleurs de fonds, sonne comme un avertissement à peine masqué à l’adresse du petit peuple désargenté qui doit, sous peine de gros déboires apprendre à ne plus tomber malade, s’il n’y a pas l’heur d’avoir une escarcelle bien remplie.
Incohérence
Les coupures entre généralistes et spécialistes, entre médecine hospitalière et médecine ambulatoire, entre diverses catégories d’hospitaliers et entre médecine préventive et médecine de soins qui sont les conséquences d’un développement anarchique au fur et à mesure de l’émergence des besoins et des moyens, expliquent donc en grande partie le malaise actuel. Malaise interne au corps médical, lié à des divergences d’intérêts, mais malaise aussi qui se répercute sur la fonction, car il est bien difficile d’atteindre un objectif commun sans un minimum de cohérence entre intervenants. Et cet objectif reste commun : c’est la santé de chaque Algérien, et également, la santé de la population algérienne qui est mise en jeu.
La poursuite de cette visée rencontre un certain nombre d’exigences souvent contradictoires, mais qu’il faut cependant, obligatoirement concilier ; l’exigence technique qui postule la spécialisation et l’exigence humaine qui nécessite une vision globale par un même individu ; l’exigence économique qui implique une maîtrise des budgets consacrés à la santé.
L’on se demande aussi, comment le ministère de la Santé va-t-il engager les réformes nécessaires alors que le secteur souffre d’une crise de gestion multidimentionnelle, et ce, depuis deux décennies ? Comment arrivera-t-il à mettre en application un meilleur contrôle économique alors que ses prédécesseurs avaient donné le coup d’envoi à des pratiques illégales qui ont posé des problèmes à tout le secteur. En effet, à titre de rappel, pour doter les établissements du secteur sanitaire du pays de centres d’hémodialyse, l’ex-ministre de la Santé publique avait passé, en 1998, une convention-cadre pour une enveloppe de près de 60 milliards de centimes. Ce contrat-programme avait comme objectif de doter au bout de 3 ans des établissements de santé d’équipements importants sous forme de location-vente. Cependant, il s’avère que la convention signée par le ministère de l’époque, en date du 22 mars 1998, était en fait, un marché public et de fait, un marché à commandes, conclu sans appel d’offres préalable à la concurrence nationale, qui n’a pas été soumis pour visa à la commission nationale des marchés, compte tenu du montant qui serait de 427 500 000 DA/an et qui attribue le monopole au fournisseur IMC, ce qui est une infraction au code des marchés publics.
Ce type de gestion d’un autre âge n’est pas l’apanage des décideurs seulement, elle existe dans certains CHU, hôpitaux et structures sanitaire où l’on ne contrôle ni les vols de médicaments, de matériels médicaux et de consommables, etc., ni le droit du malade bafoué par des comportements irresponsables et avilissants de certains individus du corps soignant.
À titre d’exemple, dans la presque totalité des hôpitaux, urgences ou admission, le patient se doit d’arriver avec ses propres médicaments. Où sont donc les milliards de dinars versés par la CNAS en forfait hospitalier destiné aux usagers des hôpitaux ?
L’on se rend compte que les nouvelles réformes du système de santé souhaitées par le département du ministre actuel sont difficilement conciliables avec le rôle social de l’hôpital alourdi par l’absence de relais des autres institutions (économie, environnement, éducation nationale, etc.)
Une quadrature du cercle imposée par le double langage de certains hommes politiques qui consiste à dire officiellement : “Vous devez faire des économies� et officieusement : “Vous devez prendre en charge tous les problèmes sanitaires�.
L’on se demande entre autres, comment les hommes qui gèrent la santé publique qui ne disposent pas de données minimales sur la démographie médicale peuvent améliorer la qualité de soins en faisant des économies ?
Comment avec de telles lacunes, le ministre de la Santé, peut-il faire une politique de santé publique sérieuse ? à moins d’être sorcier !
A. R.
Cliquez
ici
pour lire l'article depuis sa source.
Lire aussi
“Le drame de Djelfa était prévisible�
Après la mort de bébés à l’hôpital
Une facture de 33 milliards de dinars
Remboursement du médicament
L’heure est aux accusations
Au lendemain des révélations sur le décès des prématurés de Djelfa
L’Algérie malade de ses hôpitaux
Après le décès de 13 bébés à Djelfa, une nouvelle affaire éclate à Oran
La France en force
7e Salon du médicament et de l’équipement médical
Signaler une annonce inappropriée