Naissance d’un prix littéraire

Le 1er festival du roman algérien s’est ouvert hier

 Le Festival du roman algérien s’est ouvert, hier matin, à l’hôtel Hilton à Alger. Cette manifestation, première du genre, organisée par la commune de Mohammadia (Alger), se poursuit jusqu’à ce soir où elle couronnera le “meilleur roman algérien�. Le jury, qui devra départager une vingtaine de manuscrits parus durant l’année 2003, est composé d’universitaires et de journalistes-critiques. Celui-ci est présidé par Mohamed Lakhdar Maougal, maître de conférences à l’Université d’Alger, et compte dans ses rangs, entre autres, Hamid Abdelkader, responsable de la rubrique culturelle au quotidien El-Khabar, Brahim Sadi, maître de conférences à l’Université de Tizi Ouzou, et Youcef Sayeh, journaliste et producteur à la radio Alger chaîne III. Parmi les auteurs en lice, on peut citer Mustapha Benfodil et Nassira Belloula, tous deux journalistes à Liberté, pour, respectivement, Les Bavardages du Seul (Barzakh) et Rebelle en toute demeure (Chihab), Djamel Mati auteur de Sibirkafi.com (Marsa), Kamel Borkani auteur de Femme sans visage (El-Ikhtilef) et Fatéma Barkhaï pour La femme du Caïd. En attendant la remise du prix, la manifestation compte brasser plusieurs rencontres avec des universitaires, les professionnels du livre et des écrivains, autour de “la problématique de la diffusion du roman�, les “expériences des prix littéraires�, où encore “la promotion du roman par les médias�. À noter qu’un hommage sera rendu aujourd’hui, à partir de 14h30, aux défunts écrivains Abdelhamid Benhadouga et Rachid Mimouni.
    D. B.