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Faut-il encore croire au miracle ?
Après l’échec de l’Algérie face à l’Angola
Publié dans Liberté le 07 - 06 - 2004

L’Algérie débute timidement, pour ne pas dire mal, les éliminatoires de la coupe du monde 2006 mais, franchement, personne ne s’attendait à ce que les verts fassent une entrée tonitruante en la matière.
Ce petit point arraché, samedi à Annaba, face à l’Angola et qui aurait pu même enterrer prématurément nos illusions pour l’horizon 2006, est en soi un résultat logique et conforme au degré de préparation des Algériens. En effet, samedi au stade du 19-Mai 1956, les Algériens, encore sous l’emprise de la “magie de la CANâ€�, ont été certes émerveillés par cet élan de solidarité et de combativité des coéquipiers du vaillant Cherrad, mais ils l’ont été beaucoup moins par la prestation globale devant un adversaire angolais qui n’a pas daigné “ouvrirâ€� le jeu. Les verts ont tout donné, ils ont certainement mouillé leurs maillots, mais ils ont été rapidement rattrapés par cette réalité implacable : en football, il faut d’abord savoir affûter ses armes avant de livrer bataille. Si pugnacité il y avait, il faut avouer que la manière brillait par son absence. Jeu décousu, perte de balles à satiété, déséquilibre entre la forme des joueurs, ont été en bref les ingrédients d’un échec annoncé. Et là , autant le dire tout de go, ce n’est pas parce que les verts n’ont pas bien travaillé sous la conduite du coach Robert Waseige qu’ils sont passés à côté samedi, notamment en première mi-temps. La raison réside plutôt dans ce laps de temps très court que Waseige avait justement entre les mains et également dans la qualité de l’effectif dont il disposait. Il avait, à ce titre, toutes les raisons du monde pour s’arracher les cheveux. Des pièces maîtresses qui se retrouvent au chômage au lendemain de la CAN, des blessés à la pelle et d’autres qui gèrent mal le virage de la vie, et d’autres encore qui ont la grosse tête.  À l’arrivée, cette équipe prometteuse, née à Sousse et qui devait servir de base de travail, a vite volé en éclats. Même Saâdane, s’il était resté en place, aurait eu du mal à remettre sa propre machine en marche. N’a-t-il pas, quelques jours avant cette rencontre face à l’Angola, affiché son pessimisme quant aux chances de qualification des verts en voyant que les choses ne bougeaient guère dans le bon sens. À quelques jours du rendez-vous capital face à l’Angola, Waseige a été obligé de recourir à une sorte de révision de l’effectif pour ne pas dire un concours ouvert à tout le monde, pour construire à la hâte un onze qui allait fatalement manquer de cohésion et d’âme.Â
Il a suffi, à notre sens, de deux mauvais choix comme le placement de Kerkar en milieu récupérateur, lui qui peut tant donner dans un rôle plus offensif, ou encore cette fâcheuse tendance à faire dépendre le jeu de l’EN d’un Belmadi trop ambivalent pour jouer le rôle de meneur de jeu, pour que le plan de sauvetage tombe à l’eau. Kerkar et Belmadi, qui devaient animer le jeu des verts, ont fini par le brouiller à force d’une relance aléatoire ou de passes trop approximatives. Arrache était mal soutenu et Cherrad, jouant en déviation suite à un jeu en profondeur, se retrouvait souvent seul devant la citadelle angolaise. La rentrée de Badache allait donner un coup de main aux efforts colossaux de Cherrad, mais la faille du milieu restait intacte d’autant plus que Belmadi, qui a reculé d’un cran, n’arrivait plus à se retrouver sur le terrain, notamment avec une forme physique au-dessous de la moyenne. Waseige, qui aurait tenté la solution Ghazi, avait incorporé plutôt Achiou, auteur d’une balle décisive pour Arrache qui l’a envoyée dans les décors mais cela reste le choix du coach. Il y a eu aussi ces deux occasions en or dilapidées par Badache, et qui auraient pu constituer le parfait hold-up. Il faut avouer aussi que les Angolais auraient pu tout aussi faire virer notre rêve en cauchemar. À l’arrivée, c’est aujourd’hui surtout le choix des hommes qu’il faut revoir, bien que Waseige soutient mordicus qu’il est déjà bon. La nécessité de recourir à des joueurs compétitifs et frais paraît, à notre sens, évidente. Un Ghazi, un Belkaïd, un Boutabout ou encore un Ammour peuvent constituer des solutions immédiates en prévision du déplacement au Zimbabwe où il faudra certainement tirer son épingle du jeu si les verts ne veulent pas jouer le rôle de figurants. Le Zimbabwe est une étape déterminante, qu’il faudra préparer avec le maximum de sérieux, et où surtout il faudra éviter les coups de poker. L’EN doit se déplacer le 17 juin prochain avec des gladiateurs prêts pour le combat et non des “vierges effarouchées� justes bonnes à amuser la galerie. “Nous devons aller à Harare pour refaire notre retard. Nous n’avons plus le choix et, personnellement, je crois que rien n’est encore perdu. Il suffira d’un exploit pour raviver la flamme�, nous dira, à la fin du match, l’homme-courage Antar Yahia. Dans quelques jours, au Zimbabwe, les verts joueront déjà le quitte ou double. Le peuple du football retient son souffle.
S. B.


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