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L'organisation fait défaut
Le secteur des transports aux oubliettes À Guelma
Publié dans Liberté le 20 - 06 - 2005

Les pratiques illégales gangrènent le secteur et freinent toute initiative à même de mettre fin au calvaire des citoyens.
Une ville aussi importante que Guelma n'a pas de gare routière. Impensable. En effet, la difficulté d'organiser les transports à travers l'actuelle gare a entraîné l'anarchie, en plus de l'impact négatif sur l'environnement. Pour la direction des transports, la réalisation d'une telle infrastructure est indispensable. Une proposition, dans ce sens, accompagnée d'une fiche technique a été transmise à la tutelle. Parmi les inconvénients constatés aussi, la multiplication des aires de stationnement. Pour ce qui est de l'activité elle-même, dès 2003, juste après l'approbation du plan de transport en 2002, les responsables du secteur se sont fixés comme objectif la rénovation du parc, favorisant l'introduction de moyens de transport neufs.
L'on peut dire qu'actuellement, la flotte urbaine est composée de véhicules de moins de trois ans d'âge, conformes aux normes de confort et de sécurité. C'est plutôt l'organisation qui fait défaut, ce que le directeur des transports considère comme la troisième étape sur laquelle la direction axera ses efforts cette année. “C'est l'étape la plus difficile”, reconnaît-il.
En plus du contrôle, en coordination avec les services concernés visant la réhabilitation du service public, il faudrait ajouter des actions de sensibilisation envers les opérateurs eux-mêmes en vue de leur inculquer l'assainissement du parc. Le directeur, M. Cherif Mohamed Cherif, explique que “l'usage de la procuration a été détourné. Les lignes se vendent sous le couvert de cette dernière. C'est un phénomène qui prend de l'ampleur et ceci nous a créé des difficultés. À chaque fois qu'on essaye d'introduire de nouvelles lignes, il y a des réticences. En dépit de la disponibilité des lignes, il y a des pratiques douteuses qu'on n'arrive pas à combattre, car certains transporteurs n'ont aucune relation avec le secteur”. Toujours selon lui, 80% des transporteurs posent le problème de la rentabilité. Le transporteur professionnel doit s'intégrer de manière à faire le jeu de la concurrence en recourant à des mesures incitatives, comme baisser le prix par exemple. On choisit une ligne aujourd'hui pour dire, quelque temps après, qu'elle n'est pas rentable. Il y a un cahier des charges à respecter. Par ailleurs, le citoyen, pour sa part, ne s'implique pas. Ce dernier a une part de responsabilité, car il ne réclame même pas la délivrance d'un titre de transport au machiniste, ou au receveur, qui est pour lui une garantie.Il y a lieu de noter, aussi, l'absence d'un plan de circulation routière qui délimite les aires de stationnement dans le système de navette, en ce sens que les transporteurs font la queue en attendant jusqu'à ce que le premier bus (tête de file) se remplisse. Cela prend énormément de temps d'attente et pénalise l'usager au profit du transporteur. “Cette pratique n'est pas réglementaire”, assure le directeur des transports. À propos de l'emploi de mineurs, il dira que “cela, par contre, n'est pas de notre ressort”. Pour les taxis, il y a un problème de stationnement. Plus de 1 000 taxis sont en exploitation à travers la wilaya, dont presque la moitié au niveau de la ville de Guelma. Le tissu urbain est saturé, car leur nombre est important et largement suffisant pour couvrir la demande de la population. Seul un plan de circulation routière bien étudié peut prendre en charge ce problème, qui est, au passage, du ressort de l'APC. Cela étant, le transport ferroviaire est inexistant, car la ligne Guelma-Boucheggouf est à l'arrêt, depuis 2002, pour non rentabilité, dit-on.Quant à la relance du projet de rétablissement de cette ligne, endommagée par les inondations de 1958 suite aux crues des oueds Zenati, Bouhamdane et Seybouse, il n'est toujours pas à l'ordre du jour. Après une étude établie en 1985, prévoyant la création de 5 000 emplois ainsi qu'une durée des travaux de dix ans, ces derniers n'ont jamais débuté faute de crédits. S'agissant de la professionnalisation dans le secteur des transports, on parle de permis professionnel dans le nouveau dispositif qui va entrer en vigueur.
N. Benessam


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