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10e partie
Ma vie, mon destin
Publié dans Liberté le 11 - 11 - 2014

Résumé : Wassila rentre chez elle très tard et s'empresse d'appeler Athmane. Ce dernier s'était garé juste en face de sa fenêtre et lui fait un code-phare. Elle le rabroue et lui rappelle qu'ils vivaient un amour secret et qu'il était temps pour eux de penser à leur avenir. Athmane lui rappelle sa situation... Il l'aimait, mais tant qu'il n'avait pas préparé le terrain...

Il soupire :
-J'aurais dû attendre de te rencontrer pour me marier, mais mes parents n'avaient pas hésité à demander la main de Khadidja, alors que j'étais encore sous les drapeaux.
-Je connais très bien ton histoire, ce n'est pas la peine de ressasser le passé...
-Tu as raison... Je dois rentrer maintenant...
-Oui, il se fait tard...
-Heu... je te proposerais bien une petite balade demain en fin d'après-midi.
-Non... Pas demain... J'ai des rendez-vous au salon... Je préfère aussi espacer nos rencontres pour plus de discrétion.
Il soupire :
-Comme tu veux ma princesse. Moi je propose, et c'est toi qui dispose.
-Bonne soirée Athmane.
-Bonne nuit ma princesse.
Ils raccrochèrent, et Wassila demeure un moment pensive. Lorsqu'elle avait rencontré Athmane, il y a déjà trois ans, elle ne savait pas que leur relation allait prendre de telles proportions et s'éterniser dans le temps.
Certes, elle était célibataire, mais ce n'était pas une raison pour elle de lorgner du côté d'un homme marié et père de famille. Seulement, le cœur semble avoir ses raisons que la raison elle-même ignore.
Lorsque les nouveaux voisins de palier étaient venus s'installer dans leur immeuble, Wassila ne savait pas qu'elle allait rencontrer un homme tel que Athmane. Au début, ils se rencontraient dans les escaliers, ou sur le pas de leurs portes. L'homme la saluait respectueusement et, en bonne voisine, Wassila lui rendait son salut.
Un jour, alors qu'elle revenait du marché les bras chargés, il lui proposa de l'aider, puis s'enhardit à faire plus ample connaissance avec elle :
-On m'a dit que vous êtes coiffeuse, demande-t-il tout en s'écartant galamment pour la laisser passer devant lui.
-Oui... Je travaille dans un salon de coiffure, non loin de notre quartier
-Alors vous n'aurez plus la paix.
-Pourquoi donc ?
-Parce que ma femme va vous harceler sans cesse pour la coiffer... Elle a des cheveux qui poussent en palmier sur son crâne, et use de tous les moyens imaginables et susceptibles de les discipliner.
Il lui fait un clin d'œil :
-Mais la nature fait bien les choses n'est-ce pas ? Les beaux cheveux sont pour les femmes comme un diadème... Ma femme ne sait pas porter un diadème... Elle sait juste mettre un foulard. Wassila s'arrête de monter les marches d'escalier pour tenter de retenir le fou rire qui s'emparait d'elle. Mais sans plus faire attention à elle, Athmane continuait sur sa lancée :
-Parfois, je me demande si réellement elle a des cheveux ou des épines sur le crâne. On pourrait même allumer un brasier, sans qu'elle ne s'en rende compte.
-Arrêtez ! Arrêtez ! lance Wassila qui se tenait maintenant le ventre...
-Je vous assure que...
-Arrêtez, sinon je vais ameuter tout l'immeuble par mes éclats de rire. Vous avez une manière de raconter les choses...
-Je ne fais que vous décrire les cheveux de ma femme, vous aurez ainsi tout le loisir de prendre vos précautions si jamais elle vous propose de la coiffer, car vous risquez de contracter le tétanos...
Wassila riait de plus belle :
-Arrêtez donc ! Je vous en prie. Nous sommes arrivés au palier... Merci pour votre aide.
-Tout le plaisir a été pour moi.
-Eh bien, dites à votre femme de passer chez moi et je me ferais un plaisir de la coiffer.
-Si vous réussissez à donner un relief à la forêt qu'elle possède sur la tête, je vous en serai reconnaissant.
Wassila sourit :
-Je suis sûre que vous exagérez. De nos jours, il y a un tas de produits qui peuvent adoucir les cheveux et les rendre aussi fins et aussi brillants que la soie. Il suffit de tomber sur une bonne coiffeuse...
Et puis la beauté d'une femme ne s'arrête pas à ses cheveux.
-Peut-être, mais je rêve de caresser une chevelure aussi belle que la vôtre.
Wassila porte instinctivement la main à ses cheveux.
Les mèches bouclées tombaient sur ses épaules, et une belle couleur miel rehaussait l'éclat des longueurs :
-Heu... Je pourrais proposer la même couleur à votre femme... Je ferais aussi une coupe selon les traits de son visage... Vous verrez. Vous n'allez pas la reconnaître.
-Attendez de la rencontrer pour voir... Sa crinière est d'une nature épineuse et très difficile à coiffer.
-Je vous assure qu'il n'y a rien d'extraordinaire à coiffer une chevelure quelle que soit sa nature. Je le fais tous les jours et depuis des années. Les cheveux n'ont pratiquement aucun secret pour moi.
-Alors, je vais tout de suite proposer à ma femme de passer vous voir au salon.
-Dites-lui plutôt de taper à la porte d'en face. Nous sommes voisins, et ce sera une occasion pour nous de faire connaissance.
-Très bien, je sais qu'elle en sera ravie mais...
Il esquisse un sourire espiègle :
-Ma femme est une véritable mégère. Ne racontez pas trop vos secrets.
-Qu'à cela ne tienne... Entre femmes, on se comprend.
(À suivre)
Y. H.


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