Le personnel des services de l'intendance du secteur de l'éducation nationale affiliés au SNPIE (Syndicat national des personnels d'intendance de l'éduction) et à l'Union générale des travailleurs algériens de la wilaya, représentant onze wilayas de l'ouest du pays sont revenus, ce mardi à la charge pour observer un sit-in devant le siège de la direction de Sidi Bel-Abbès. Les protestataires qui n'en sont pas à leur première manifestation et indignés cette fois-ci de l'absence de réponse à leurs revendications qu'ils estiment légitimes ont répondu à l'appel de leurs syndicats pour dénoncer d'abord la politique d'exclusion et les intimidations exercées contre eux par la tutelle, notamment les ponctions sur salaire et la suspension de certains intendants frondeurs. Par cette nouvelle montée au créneau, les gestionnaires des établissements scolaires veulent attirer encore une fois l'attention des autorités sur leurs revendications restées insatisfaites à savoir la mise sur le même pied d'égalité en termes de primes et d'indemnités avec leurs collègues enseignants étant donné qu'ils sont régis par les mêmes textes, le décret 315/08 modifié et complété par le texte 240/12. Parmi ces primes, ils citent l'indemnité d'expérience professionnelle et pédagogique (IEPP) et la prime de caisse ainsi que les promotions aux grades supérieurs à l'instar des autres corps du secteur de l'éducation. Par ailleurs, face à l'absence de réaction de la tutelle, ils ont décidé de radicaliser leur mouvement de protestation, en affirmant qu'ils ne sont pas près de reprendre le travail avant d'être entendus par le Premier ministre. Ils se sont donné rendez-vous, aujourd'hui à Oran, pour observer un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation. A. B.