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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 06 - 12 - 2004

RéSUMé : En l'espace de quelques jours, Boualem a pris un coup de vieux. Pour trouver un peu de repos, il est contraint à prendre des calmants. Nabila est aux petits soins avec lui, afin de le réconforter. Un matin, elle remet l'arme qu'elle lui a dérobée, à une cousine.
Nabila ne le quitte plus. Elle l'emmène au commissariat, le ramène et quand il doit se rendre ailleurs, elle s'arrange pour être là. Elle est devenue comme son ombre. Les collègues et leurs connaissances les nomment les inséparables. On ne peut pas voir l'un sans l'autre.
En fait, elle ne veut pas rester dans l'ignorance. Boualem ne lui a toujours pas parlé de la lettre anonyme et elle se demande s'il n'informera pas son chef de service, à son insu.
Elle pense à sa terrible vengeance et rien n'est encore sûr dans ce qu'elle fera.
Elle n'a rien décidé mais il lui vient l'idée de lui mettre encore un peu plus de pression. Peu de temps après qu'il ait pris sa relève, elle s'amuse à appeler le standard du commissariat et demande à parIer à son mari. Dès qu'on le lui passe, elle ne parIe pas. Elle attend un moment avant de raccrocher.
Elle le fait plusieurs fois durant la semaine. Elle prend la précaution d'appeler d'une cabine téléphonique ou d'un taxiphone, pour qu'on ne remonte pas jusqu'à elle.
Malgré la pression qu'il subit, Boualem ne dit rien à Nabila.
Un jour qu' elle n'est pas avec lui, il profite de la visite de son père et de Mouloud pour les mettre au courant. Il a éprouvé le besoin de parIer, et en retour, il leur demande conseil.
Ces derniers lui recommandent vivement de déclarer la perte de son arme et de remettre la lettre anonyme entre les mains d'experts.
- Il se peut que ce ne soit pas des terroristes, mais juste des voyous qui veulent se moquer de toi.
- Et les appels ? dit Boualem.
- Ils ne parIent même pas, lui rappelle son père. Ils n'ont rien à dire. Rien ne prouve que l'arme est entre leurs mains !
- Ils doivent me contacter prochainement. Cela fait presque un mois depuis que j'ai reçu la première. Pourquoi jouent-ils à ce jeu ? J'en ai marre de rester dans le flou.
- Tu devrais suivre notre conseil, insiste Mouloud. On vient avec toi et tu parIes au chef de service. Si ce sont des terroristes qui ont ton arme, ils sont concernés par l'affaire.
Boualem accepte de les écouter et ils se rendent de ce pas, au commissariat. Le chef de service où il active les reçoit. BouaIem lui raconte les faits qui ont bouleversé sa vie. Il fait aussi sa déclaration de perte. Son responsable ne comprend pas pourquoi il ne l'a fait pas plus tôt.
- J'avais peur que vous ne me croyez pas, répond Boualem. Jamais je n'aurai cru que je ne le retrouverai pas. Je ne vis plus depuis ce jour.
- Je vais ordonner une enquête, le prévient-il. Je garde la lettre anonyme. Normalement, tu dois être mis en garde à vue pendant quarante-huit heures mais je te connais bien. Je sais que tu ne m'as pas menti.
- Merci, lui dit Boualem avant de lui confier qu'il reçoit souvent des appels et demande si on pourrait remonter à la source ?
- Je m'en occupe. Cependant, je vais demander ta suspension en attendant les résultats de l'enquête, le prévient le chef de service. Sois prudent dans tout ce que tu fais.
Boualem le lui promet. Il se sent mieux maintenant qu'il a mis au courant son responsable.
Une fois à l'extérieur du commissariat, il remercie son père et son ami Mouloud. Son père veut qu'il vienne à la maison, mais Boualem propose de venir une autre fois.
Il n'a pas vu Nabila de toute la journée.
Le vieil homme rentre chez lui. Mouloud reste encore un peu et l'accompagne au salon de coiffure où est sensée se trouver Nabila. Mais toutes ses employées affirment ne pas l'avoir vue. Tous deux se demandent où elle peut bien être.
(À suivre)
A. K.


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