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Ma vie, mon destin
64e partie
Publié dans Liberté le 26 - 01 - 2015

Résumé : Le médecin diagnostique une hypertension artérielle chez Taos et recommandera du repos et un régime strict. Wassila s'en voudra à mort. C'est à cause d'elle que sa mère est mal en point. Le médecin promet de revenir dans l'après-midi, et elle s'empresse de rejoindre son père qui égrenait son chapelet dans la cuisine.
Il se lève et se dirige d'un pas traînant vers le salon. La jeune femme se retrouve seule et se rappelle qu'elle avait donné des rendez-vous au salon... Elle secoue la tête. Comment pourra-t-elle penser à travailler alors qu'elle nageait dans un labyrinthe d'ennuis depuis la veille au soir ?
Elle prend son portable pour appeler Feriel et lui demander de la remplacer, et constate que Lyès l'avait appelée à maintes reprises.
Au moins trois appels en absence s'affichaient sur l'écran. Elle contacte d'abord Feriel qui, ignorant tout de ses aléas, se met à la taquiner :
-Tu veux que je te remplace ? Tu sors avec Lyès pour terminer tes achats... Hum..., je sens que tu vas avoir un beau trousseau...
-Heu, Feriel je te raconterai plus tard ce qui s'est passé... Tu diras à la patronne que je suis souffrante... Elle n'aura qu'à retenir la journée.
Pour éviter d'autres questions embarrassantes de la part de son amie, elle raccroche hâtivement et rappelle Lyès.
-Ah ! Enfin tu es là Wassila, s'écrie-t-il en décrochant à la première sonnerie. Je commençais à m'inquiéter pour toi... Comment te sens-tu ? Ta migraine s'est estompée ?
-Ma migraine ? Ah oui... ! Cela va mieux... Je... Ma mère a eu un malaise ce matin... Voilà pourquoi je ne t'ai pas rappelé...
-Ta mère... !?
-Oui... Elle a fait un pic de tension, et j'ai dû appeler un médecin en urgence...
-Mon Dieu... ! Comment va-t-elle maintenant ?
-Elle se repose... Je vais lui acheter ses médicaments... Le médecin repassera cet après-midi pour contrôler sa tension.
-Quelle malchance ! Cela tombe justement au moment où ma mère voulait venir discuter avec elle des dernières formalités du mariage... Nous devrions aussi sortir pour faire des achats et compléter ton trousseau...
-Cela n'urge pas Lyès, lance Wassila d'une voix étranglée... Nous pourrions patienter quelques jours...
-Oui... Oui, bien sûr, ma chérie... Je ne vais pas te bousculer alors que tu dois être dans tous tes états... N'oublie surtout pas que je suis toujours là pour toi... Si tu veux que je passe cet après- midi à la maison...
-Non, non, surtout pas, l'interrompt Wassila d'une voix empressée.... Heu... Ma mère a besoin de repos, et je ne veux pas que tu te déranges... Je te promets de t'appeler au moindre besoin.
-Parfait, ma chérie. Tu sembles un peu déprimée. J'espère que tout va rentrer rapidement dans l'ordre...
-Je l'espère moi aussi, Lyès.
Elle raccroche et prépare le déjeuner, avant de descendre à la pharmacie du quartier pour acheter les médicaments pour sa mère. Le long du trajet, elle rencontre des voisines qui lui lancèrent des regards acerbes. D'autres plus compatissantes, mais aussi curieuses d'en connaître plus sur son "affaire" l'abordèrent pour discuter. Elle s'éloigne d'elles, arguant que sa mère était souffrante, et qu'elle devait entamer rapidement un traitement.
Elle rebrousse chemin pour rentrer chez elle, sous les commentaires de quelques "langues fourchues" qui stipulaient sans fard que c'était elle la cause de ce qui arrivait à Taos et même à Athmane et sa famille.
Wassila s'empresse de rentrer à la maison. Elle donne à manger à sa mère, puis lui fait prendre ses médicaments. Taos allait mieux, mais était encore trop faible.
Le médecin devait repasser dans l'après-midi, et Wassila voulut appeler Meriem pour la mettre au courant de toute la situation, mais Saïd refuse. Meriem avait déjà eu assez de problèmes avec son accouchement. Elle n'était pas encore complètement remise, et avait fort à faire avec les enfants et un nouveau-né sur les bras.
Wassila battit donc en retraite et se retira dans sa chambre après le déjeuner pour appeler Lyès.
Elle voulait prendre les devants et le mettre au courant de tout ce qu'il lui arrivait. Après tout, il vaut mieux qu'il sache la vérité. Tôt ou tard, il apprendra par autrui ce qui s'était passé et lui en demandera des comptes.
Elle passe la main sur son visage et boit un grand verre d'eau, avant de s'asseoir sur son lit pour appeler son fiancé.
Lyès décroche et demande aussitôt :
-Wassila ? Comment va khalti Taos ?
-Heu... Assez bien...
Je viens de la faire manger et de lui donner ses médicaments...
-Tant mieux... Je suis heureux que tout commence à rentrer dans l'ordre... Tu n'aimerais toujours pas que je passe chez toi dans l'après-midi... ?
-Tu veux passer à la maison ?
(À suivre) Y. H.


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