Appelé à la barre, L. F., a d'emblée nié les faits en déclarant que c'est un certain Hadj de Maghnia qui a dissimulé, à son insu, la marchandise prohibée dans le coffre arrière et que D. A., n'a rien à voir dans cette affaire. Dimanche dernier, et à l'entame de la première session criminelle de 2015, le tribunal criminel près la cour de Sidi Bel-Abbès a condamné L. F., 32 ans, à 20 ans de réclusion pour les chefs d'inculpation de détention, transport et trafic de stupéfiants au sein d'une bande criminelle organisée alors que sa complice D. A., âgée de 27 ans a été acquittée. La genèse de cette affaire, dont le procès a été renvoyé lors de l'audience du 27 avril 2014 en raison de l'absence du principal accusé, L. F., alors en fuite, remonte à la nuit du 7 avril 2014. Des éléments des Douanes algériennes de Ben Badis, en faction sur l'autoroute Est-Ouest, à hauteur de l'échangeur menant à Sidi Ali Boussidi ont essayé d'intercepter un véhicule de marque Renault Symbol en provenance de Maghnia, mais le conducteur refusera d'obtempérer aux injonctions des tuniques grises, préférant fuir à pied, en laissant sa compagne, D. A., seule dans la voiture. En procédant à la fouille du véhicule, les douaniers sont tombés sur 10 kg de kif traité soigneusement dissimulés à l'intérieur du coffre arrière, ainsi que sur la carte d'identité de L. F. Ce dernier, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt lancé contre lui, a été impliqué dans une autre affaire de contrebande de 100 kg de kif traité et incarcéré à la maison d'arrêt d'Oran, ce qui a permis de le transférer au centre de rééducation de Sidi Bel-Abbès pour son jugement. Appelé à la barre, L. F., a d'emblée nié les faits en déclarant que c'est un certain Hadj de Maghnia qui a dissimulé, à son insu, la marchandise prohibée dans le coffre arrière et que D. A. n'a rien à avoir dans cette affaire. Quant à la présumée complice, elle a maintenu ses mêmes déclarations faites lors des différentes étapes de l'instruction, à savoir qu'elle ignorait tout de cette affaire. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la réclusion à perpétuité à l'encontre des deux mis en cause. A. B.