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Le "oui mais..." du Conseil de sécurité
L'ONU et la décolonisation du Sahara occidental
Publié dans Liberté le 03 - 05 - 2015

Dans sa résolution 2218 du 28 avril dernier relative au Sahara occidental, le Conseil de sécurité des Nations unies n'a pas accédé au souhait du Maroc, qui réclamait en coulisses l'arrêt de la Minurso dans les territoires occupés sahraouis.
Mais, il n'a pas néanmoins apporté les réponses attendues ni les éclairages qui s'imposent. On retiendra dans ce cadre que le refus du Conseil de sécurité de donner suite à la demande de l'Union africaine (UA, ex-OUA), co-auteure du plan de règlement au Sahara occidental, qui a voulu s'entretenir avec les 15 membres sur l'accélération du processus de décolonisation dans l'ex-province espagnole. À ce sujet, l'UA a exprimé sa "profonde" déception, en notant que cet état de fait est loin de refléter "l'esprit du partenariat stratégique" entre l'UA et l'ONU. Par ailleurs, le Conseil de sécurité n'a pas doté la mission onusienne (Minurso) de toutes ses prérogatives, en particulier la surveillance des droits de l'Homme et du droit international, pour mettre un terme à la répression de la population sahraouie, dans les zones sous occupation, et empêcher le pillage illégal des ressources naturelles du territoire "non autonome" sahraoui. Il faut croire que la justice internationale est encore une "justice occidentale à usage international", qui avance au gré des intérêts et de la politique des pays qui l'ont promue, une justice au service de pays membres permanents du Conseil de sécurité. Sinon, comment expliquer qu'après les nombreuses manœuvres du Maroc, dont la tenue du forum de Crans-Montana à Dakhla occupée et, plus récemment, la tentative d'exclure la République sahraouie de la conférence de l'ONU sur le nucléaire, toutes destinées à imposer le fait accompli colonial, le Conseil de sécurité n'ait rien décidé, en termes de sanctions, pour remettre Rabat sur les rails de la légalité internationale et pour interpeller l'Espagne sur sa responsabilité "historique" ? Comment interpréter l'acharnement de la France, "pays des droits de l'Homme" mais soutien inconditionnel du Maroc, à vouloir décharger la "seule" Minurso de son rôle de protection des droits humains ? Comment traduire également ces tentatives maroco-françaises qui tentent de réduire la décolonisation inachevée du territoire sahraoui et son occupation illégale, à l'histoire algéro-marocaine entre "deux rivaux du Maghreb (qui) se querellent autour du Sahara occidental" ? Il est clair que le conflit maroco-sahraoui a empêché "toute concrétisation" de l'UMA, mais ce n'est pas au couple algéro-marocain de se substituer à la décision souveraine des Sahraouis, pour négocier à leur place.
De plus, il est intéressant de "tenir compte des nouvelles dynamiques régionales", comme le souligne Khadija Mohsen-Finan, enseignante à l'université Paris I, mais pas au détriment de la légalité internationale ni du droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même.
Dans ce contexte, il est important de rappeler la responsabilité de l'ONU et de l'ancien colonisateur espagnol, dans cette affaire qui dure depuis
40 ans. Comme il est également important de ne pas oublier tous ces pays, personnalités et ONG des droits de l'Homme et de solidarité avec le peuple sahraoui, qui militent pour rendre la justice internationale indépendante, plus équitable et au service des peuples.
H. A.


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