Les marocains ont visiblement été influencés par le comportement de certains candidats algériens au BAC. À peine l'examen commencé, ce mardi, que les élèves ont posté les sujets sur Facebook, rapporte le site électronique d'information marocain, Hesspress. Selon la même source, « des pages Facebook ayant comme nom « Tessribate 2015 » (Fuites 2015), ont publié les sujets d'examen de langue arabe, de physique, et d'autres matières, tout en promettant de publier d'autres sujets». Hesspress ajoute que les administrateurs de ces pages n'ont pas cachés leur volonté de défier les détecteurs de métaux, que le ministère marocain avait décidé de placer à l'entrée des salles d'examen. Selon le même site, ces pages jouent également le rôle de...guide. « Des pages Facebook, et blogs, créés dans ce sens, se sont mobilisés pour donner des conseils aux tricheurs».
Ce phénomène semble également toucher l'Egypte. A travers un commentaire d'une certaine Naglaa Eid, une lectrice de Hesspress, qui n'a pas caché son étonnement quant à cette triche : « Même au Maroc ! Je pensais que c'était une particularité égyptienne ».
En Chine, la hantise de la trice semble être à son paroxysme. Le ministère de l'Education a employé pour la session 2015, et dans certaines régions, les grands moyens. Dans la ville de Luoyang des drones ont été déployés pour surveiller les 9,42 millions de candidats au «gaokao», l'équivalent du BAC.
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