Le club du FSV Frankfurt, pensionnaire de la Bundesliga 2 allemande de football, envisage une action en justice contre son attaquant algérien Mohamed Amine Aoudia, qui n'a toujours pas repris l'entraînement avec le groupe, a rapporté jeudi le site liga-zwei. Lié encore pour une saison à son club, l'ex-attaquant de l'ES Sétif insiste pour partir cet été, mais la direction n'a pas l'intention de le libérer pour des prunes. Chaque partie campe sur sa position. Aoudia a proposé de prolonger son contrat avec le FSV Frankfurt, à condition que ses dirigeants consentent à le prêter cet été et pour une période de 6 mois au profit de l'USMA ou du MCA. Une proposition rejetée catégoriquement par le club allemand. "S'il veut partir, qu'il nous ramène une équipe pour négocier", a rétorqué le président du FSV Frankfurt, Krüger, dans les colonnes du journal Kicker. La lettre de libération d'Amine Aoudia, qui justifie par "des raisons familiales" son désir de rentrer en Algérie, est fixée à 800 000 euros. Un prix que les clubs algériens ne sont pas en mesure de payer, estiment les observateurs.
