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L'opposition ne croit pas aux changements opérés par Bouteflika
Principe de la primauté du civil sur le militaire consacré par le Congrès de la Soummam
Publié dans Liberté le 20 - 08 - 2015

Le 59e anniversaire du Congrès de la Soummam coïncide cette année avec de grandes manœuvres au sein du pouvoir, notamment dans le sérail militaire. L'opposition ne croit pas à une volonté d'Abdelaziz Bouteflika d'instaurer un Etat civil et évoque plutôt "un transfert de prérogatives dans un schéma de luttes claniques".
C'est aujourd'hui jeudi 20 août 2015 que l'Algérie célèbre le 59e anniversaire du Congrès de la Soummam et le principe de la primauté du civil sur le militaire tel qu'énoncé par la plateforme historique reste pour bon nombre de partis politiques un fantasme. Un rêve auquel les Algériens n'ont pas pu encore accéder plus d'un demi-siècle après le recouvrement de l'Indépendance nationale. Mais les récents changements dans l'armée, notamment la restructuration du puissant DRS, attestent-ils d'une volonté de sortir de l'Etat policier ? Surtout que depuis fin 2013, Amar Saâdani imposé à la tête du FLN, par le président Abdelaziz Bouteflika, ne cesse d'appeler à un Etat civil. Des partis politiques de l'opposition, contactés hier, pensent plutôt que les manœuvres opérées au sein du pouvoir relèvent d'"un transfert de prérogatives dans un schéma de luttes claniques".
Avant-gardes des libertés : Bouteflika cherche à "s'approprier toutes les prérogatives"
Pour le porte-parole des Avants-gardes des libertés, Ahmed Adimi, tous les changements opérés par Bouteflika depuis qu'il est venu en 1999 répondent à une seule logique : "Servir sa petite personne". Il considère que "si le Président avait fait les choses dans la transparence et pour un but clair, à savoir consacrer l'Etat de droit, établir un Etat civil et le léguer à la nouvelle génération, nous aurions tous marché avec lui". Ahmed Adimi estime ainsi que le souci d'Abdelaziz Bouteflika "a toujours été de s'approprier toutes les prérogatives jusqu'à ce qu'il tombe malade et que des clans se les disputent aujourd'hui". Pour preuve, il ajoute que le "Président a cassé le commandement militaire à partir de 2004, mais il ne l'a pas remplacé par des institutions". Le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Nebbou, pense, quant à lui, que "les changements au sommet de l'Etat se font dans une opacité totale telle que ne nous pouvons pas savoir si c'est réellement pour l'instauration d'un Etat civil". C'est pourquoi il souligne que "depuis 1962, il y a eu putsch sur putsch, tous les présidents ont été désignés et je ne sais pas si aujourd'hui nous pouvons appeler le fait d'enlever une structure du DRS pour la rattacher au MDN, une volonté d'instaurer un Etat civil".
MSP : "Nous sommes encore dans l'Etat policier"
C'est d'ailleurs dans le même sens que le président du MSP, Abderezzak Makri, évoque "un transfert de prérogatives d'un clan à un autre loin de tout schéma d'instauration d'un Etat civil". Il cite comme exemple toutes les entraves auxquelles a été confronté son parti pour tenir son université d'été. "En plus des problèmes d'autorisation pour les salles et les visas à nos invités étrangers, il nous a été exigé de communiquer le programme de l'université d'été, la liste des participants et même leur répartition sur les ateliers de travail. Nous sommes encore en plein dans l'Etat policier et rien n'a changé pour nous. Les espaces de liberté se rétrécissent de plus en plus", a-t-il regretté.
RCD : "Un transfert de pouvoir clanique"
Et c'est toujours dans la même vision des choses que le secrétaire national chargé de la communication du RCD, Atmane Mazouz, parle d'"un transfert de pouvoir clanique". Il conclut d'ailleurs : "Cela répond beaucoup plus à une lutte de clans qu'à une volonté d'établir un Etat civil. Le pouvoir des militaires est toujours fort dans le pays et c'est pour cela que notre revendication de dissoudre la police politique est plus que jamais d'actualité. Il est temps que le principe énoncé par la plateforme de la Soummam soit appliqué pour que le pays puisse instaurer une véritable démocratie".
M. M.


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