Le ministre de la Communication et de l'Information, Hamid Grine, a reproché, hier, lors de son passage au Forum d'El Moudjahid, à la chaîne El Watan TV d'avoir invité Madani Mezrag, considérant que celui-ci "a touché aux symboles de l'Etat". "Je m'insurge contre tout ce qui est excessif et néfaste, et qui porte atteinte à l'Etat. Et cette chaîne n'est pas accréditée et n'avait pas à inviter quelqu'un qui porte atteinte aux symboles de l'Etat", a-t-il déclaré. Cette chaîne est "informelle et illicite", a-t-il asséné, tout en estimant que les propos de son invité Madani Mezrag sont "extrêmement graves et diffamatoires". Le reste des chaînes privées, dont certaines sont souvent invitées à couvrir des événements officiels, tels que les visites du Premier ministre, sont-elles, pour leur part, accréditées pour continuer à diffuser leurs programmes ? À cette question de Liberté, le ministre avoue que "seules 4 ou 5 chaînes sont accréditées sur environ 44 chaînes de droit étranger". Le ministre précise que ces chaînes accréditées sont, en fait, autorisées à ouvrir des bureaux en Algérie. Il faut préciser que, dans la réalité, ces chaînes ont toutes installé leur siège à Alger. Changements à la tête des médias publics : "Ce n'est pas à l'ordre du jour" Interrogé par Liberté sur la rumeur qui court ces derniers jours sur un éventuel mouvement à la tête des entreprises médiatiques publiques (presse et médias lourds), Hamid Grine a répondu par la négative, affirmant que pour l'instant, "rien n'est encore prévu". "J'ai lu certains écrits, çà et là, sur ce sujet, et j'ai ri. En tant que personne qui préfère conjuguer la vie au présent, je vous affirme que pour l'instant, rien n'est prévu à ce titre", a-t-il indiqué. F. A.
