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Le pouvoir d'achat des ménages impacté
Economie
Publié dans Liberté le 28 - 10 - 2015

Une forte fluctuation de la valeur de la monnaie nationale va produire une inflation au fil du temps difficilement maîtrisable. De surcroît , nombre d'entreprises risquent de disparaître.
La dépréciation du dinar fait partie des contraintes qui posent de sérieux problèmes pour de nombreux importateurs, ainsi que l'explique Smaïl Lalmas, président d'Algérie conseil export (ACE), pour qui, les difficultés sont telles que certains d'entre eux pensent déjà à «changer d'activité ou à quitter le pays». Mais, les importateurs ne sont pas tous logés à la même enseigne. Il est ainsi des opérateurs qui importent de façon légale et déclarent les prix et les quantités réels. Ceux-là sont «pénalisés» par la chute de la valeur du dinar, pour une raison très simple : la dépréciation dont il s'agit va se répercuter sur le prix final qui sera bien surélevé, et donc moins compétitif sur le marché. Par contre, précise le président d'ACE, «concernant les importateurs malhonnêtes qui surfacturent, cette dévaluation est plutôt la bienvenue, parce qu'ils vont pouvoir récupérer une bonne partie du montant transféré de la facture et la réinjecter dans l'informel, notamment, sur le marché parallèle et profiter ainsi de cette différence entre le dinar officiel et le dinar noir». En outre, cette dépréciation du dinar, ajoutée à l'augmentation des prix de certains produits, en 2016, avec la révision à la hausse de certaines taxes, dans le cadre de la loi de finance 2016, vont «impacter sérieusement» le pouvoir d'achat des ménages, indique Smaïl Lalmas. De plus, ajoute-t-il, une forte fluctuation de la monnaie nationale conjuguée à d'autres facteurs va produire «une inflation qui sera, au fil du temps , difficilement maîtrisable». Par ailleurs, Smaïl Lalmas estime que cette dévaluation de la monnaie nationale va obliger les professionnels du commerce extérieur, notamment les importateurs de produits finis ou de matière première, à trouver des parades, pour contrer ce problème qui impacte un paramètre important de compétitivité qui est le prix, en optant pour de nouveaux fournisseurs ou de nouveaux marchés, dont la monnaie est moins forte que l'euro ou le dollar comme c'est le cas dans les pays asiatiques. Mais, malheureusement, dit-il, ce choix se fera très souvent au détriment de la qualité. Cependant, explique le président d'ACE, cette situation pourrait être une «aubaine» pour notre économie si, bien sûr, le gouvernement songeait à mettre en place un dispositif d'accompagnement de sorte à opérer une métamorphose dans le commerce extérieur et à faire de ces acteurs du commerce des producteurs et des exportateurs, sachant qu'ils ont acquis un capital expérience considérable en matière de commerce international avec des réseaux de distribution en domestique bien ancrés. Sahbi Othmani, directeur général de NCA-Rouiba, qualifie, lui, de «ravageur», l'impact de la perte de change. Othmani explique que nous sommes dans une situation «extrêmement fragile» et «dangereuse», où toute la filière est frappée par le risque de perte de rentabilité, si ce n'est un risque d'inflation «rapide» et «brutal» des prix de vente. La demande globale, ajoute-t-il, va baisser par effet induit et certaines entreprises, les plus fragiles, viendraient à disparaître, expliquant que «cette situation, hélas, est loin d'être exclusive à la filière boisson !». Il souligne également que nous sommes dans une filière où le résultat net par entreprise, pour les plus performantes d'entre-elles, «varie entre 5 et 10%». Et, détail intéressant dans les propos du directeur général de NCA-Rouiba, chaque entreprise achète de l'étranger pour l'équivalent de "40% de son chiffre d'affaires» en matière première et emballage, le reste étant procuré localement. Partant ainsi de l'hypothèque que le poids des intrants étrangers est de 40% du chiffre d'affaires et sur la base d'une dépréciation de 20% du dinar, l'impact sur le résultat, dit-il, est de 20% x 40%, c'est-à-dire 8% versus chiffre d'affaires, ce qui est équivalent à la quasi-totalité du résultat de l'entreprise.
Y. S.


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