Organisée par l'ambassade du Canada en Algérie, cette exposition de caricatures se déroule jusqu'au 5 février. Sous le thème "La liberté d'expression à grands traits", elle fera découvrir plusieurs planches d'artistes de 14 pays (Chine, France, USA, Italie...). L'Algérie sera représentée par le Hic, Haider, Slim... "La liberté d'expression à grands traits" tel est le slogan choisi pour une exposition de caricatures initiée par l'ambassade du Canada en Algérie, en partenariat avec le Centre national de documentation, de presse, d'image et d'information (CNDPI). Cette manifestation a été inaugurée, hier, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, et elle s'étalera au 5 février prochain. En présence du ministre de la Communication, Hamid Grine, dont le département a parrainé l'évènement, de Mme l'ambassadrice du Canada et de diverses représentations diplomatiques présentes à Alger, cette exposition itinérante a donc atterri à Alger pour quelques jours. Née à l'initiative du Comité canadien de la liberté de la presse mondiale et de la commission canadienne pour l'Unesco, cette manifestation permet de faire découvrir un grand nombre de caricaturistes à travers le monde grâce, notamment, à un concours international de dessin éditorial qui coïncide chaque année avec l'attribution du Prix de la liberté de la presse. Les visiteurs de cette exposition auront à découvrir de talentueux caricaturistes qui ont choisi cette "arme" pour "témoigner des bêtises de notre époque et des discours pontifiants, pour dénoncer la corruption, la répression et la maladresse. Ils figurent parmi les piliers de la nouvelle société de l'information", comme le dit si bien le caricaturiste canadien Bado. En effet, un dessin peut en dire long sur un vécu. Une caricature peut tout résumer. Quatorze pays sont donc représentés dans cette exposition itinérante dont le Canada, la Chine, la France, les Etats-Unis, l'Italie et bien sur l'Algérie à travers, entre autres, Aider, le Hic, Maz, Slim, Haroun. La liste n'est sûrement pas exhaustive, beaucoup de noms manquent au tableau. Ils sont nombreux ceux qui ont été à la bonne école, comme celle du défunt mais inoubliable journal El Manchar, ou encore à la revue indétrônable M'quidèche ; beaucoup d'autres s'en sont inspiré, pour plus tard marquer de leurs traits leur société. Le CNDPI promet de ne pas s'arrêter là et d'organiser, cette année, une plus grande exposition où la caricature algérienne aura droit de cité et où le caricaturiste algérien aura toute la liberté pour dessiner ses "maux". Samira Bendris