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L'endettement extérieur : ça coÛte très cher
ALTERNATIVE AU FINANCEMENT DE L'INVESTISSEMENT PAR LE TRESOR
Publié dans Liberté le 20 - 03 - 2016


Les sirènes de l'endettement
L'Algérie sera-t-elle contrainte de recourir à l'endettement extérieur en cas de poursuite de la chute des prix du pétrole ? Pour le moment, le gouvernement exclut cette alternative au financement par le Trésor des investissements publics. Cette source de financement sera appelée à la rescousse sans doute en cas de dégradation plus avancée de la situation financière du pays. Ce scénario ne peut qu'inquiéter puisque les Algériens gardent un mauvais souvenir du plan d'ajustement structurel imposé par le FMI à l'Algérie.
L'Algérie peut-elle éviter le spectre d'un surendettement ? Le ministre des Finances, s'introduisant dans le débat, répond qu'il faut cesser de diaboliser l'endettement extérieur. Paraphrasant un grand banquier de la place, il affirme que la dette n'est pas la maladie. Recourir à l'endettement n'est pas une mauvaise chose. Tout dépend de l'usage qu'on fait du crédit. L'endettement pour des projets rentables sera bénéfique pour l'économie nationale, a-t-il argué. En un mot, l'Algérie ne va pas s'endetter pour consommer, mais pour investir dans de grands projets rentables. Plus facile à dire qu'à mettre en pratique.
L'inconvénient dans cette option, c'est que les créanciers ne nous feront pas de cadeaux. L'endettement coûtera très cher. Même les crédits concessionnels n'ont pas que des avantages : c'est le moyen usité par des pays créanciers pour nous vendre produits et services à des prix exorbitants, en contrepartie de prêts de longue durée à des taux très bas. Mais l'Algérie peut-elle faire l'économie de l'endettement extérieur ? C'est possible, si le gouvernement a la volonté de mette en œuvre les changements : la poursuite d'une réforme bancaire et financière dont les fruits s'avèrent une meilleure collecte de la ressource et l'utilisation d'une plus grande diversité de produits : project financing, opérations boursières... ; la modernisation de l'administration fiscale permettant une meilleure appréhension de l'assiette fiscale, donc des recettes fiscales beaucoup plus importantes ; une amélioration du climat des affaires telle qu'elle incitera les détenteurs de capitaux, qu'il s'agisse de nationaux résidant à l'étranger, d'opérateurs étrangers ou d'investisseurs locaux, à placer leur argent en Algérie, à investir dans le pays ; une stratégie de ré-industrialisation cohérente mise en œuvre rapidement sur le terrain susceptible par l'effet substitution de réduire de manière significative la facture importation.
Plus ces changements tardent à être mis en œuvre, plus le coût sera élevé et plus rapide sera notre intervention sur les marchés financiers extérieurs pour combler le manque de ressources financières destinées aux investissements publics. L'équation du rythme des changements est liée à notre capacité de résister ou non aux sirènes de l'endettement.


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