Une cinquantaine d'enseignants contractuels qui observaient, hier, un sit-in devant le siège de la Direction de l'éducation de Constantine, ont été dispersés de force par des agents de l'ordre public. Contacté par téléphone, un membre du bureau de wilaya du Cnapest chargé du contentieux, M. Hichem Lemchenek nous a déclaré que "quatre enseignants ont été interpellés et conduits au commissariat alors que deux autres ont été relâchés sur place". Ajoutant que la police a été particulièrement "agressive" cette fois-ci, alors que le rassemblement des enseignants était pacifique. "Les policiers ont déchiré toutes les pancartes et les banderoles et ils ont même cassé le mégaphone", nous dit-on. À Annaba, les contractuels n'ont, contre toute attente, pas observé le sit-in massif annoncé, jeudi dernier. Un mouvement de protestation qu'a évité de commenter le directeur de l'éducation, lors du point de presse, hier. À Mila, des dizaines de contractuels ont aussi observé un sit-in, devant le siège de la Direction de l'éducation. Par ailleurs, un groupe représentatif des contractuels de Mila se rendra demain à Boumerdès pour participer à la marche nationale, a-t-on ajouté. À Oum El-Bouaghi, ils étaient une quinzaine d'enseignants rassemblés devant le siège de la DE. Deux représentants ont été reçus et un communiqué du syndicat CLA a été remis à la SG de la direction pour être transmis à la tutelle. À Sétif, les contractuels n'étaient pas nombreux. Seulement une vingtaine a tenu un sit-in devant l'académie, avant de se disperser 30 minutes plus tard. À Bordj Bou-Arréridj, un dispositif policier était mis en place, mais aucun incident n'a été constaté. Synthèse Correspondants