Les responsables de la Sarl Fennec Logistic, dont 50% des actions appartiennent au fils du général de corps d'armée Ahmed Boustila, ont animé, jeudi dernier à Béjaïa, une conférence de presse au cours de laquelle ils ont clarifié certains aspects de l'affaire, médiatisée depuis la fin de la semaine dernière. Selon M. Ghezali, le P/APC de Tala Hamza n'a pas respecté les lois. "Nous avons loué un terrain pour construire un parc sous douane. Nous avons introduit la demande de permis de construire auprès de l'APC de Tala Hamza pour ériger le mur de clôture. Nous avons patienté 100 jours, conformément aux dispositions d'un décret exécutif qui dit que l'absence de réponse vaut un avis favorable au bout de 45 jours, pour démarrer les travaux. L'APC a déposé une plainte en justice en 2015. Sur la foi d'une décision rendue par défaut, le P/APC a établi un arrêté de démolition. L'entreprise a fait appel puis a introduit, la semaine dernière, une demande en référé pour l'annuler. La justice devrait trancher le 10 mai. Le maire a agi sans attendre", accuse Sofiane Ghezali. "L'affaire a été médiatisée parce que l'un des actionnaires est le fils du général de corps d'armée Ahmed Boustila. Ils ont dit que nous avons squatté le terrain. C'est faux", affirme-t-il avant d'indiquer que "la mairie de Tala Hamza perd ainsi plus de 6 milliards de centimes par an en impôts". La Sarl engage une plainte contre le maire et la municipalité.