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L'opposition entame son réquisitoire
Le débat sur le projet de Loi de finances pour 2017 a débuté hier à l'APN
Publié dans Liberté le 15 - 11 - 2016

La loi de finances 2017 a suscité, hier, lors de sa présentation devant la Chambre basse du Parlement, un véritable tir de barrage de la part des députés de l'opposition.
Les intervenants ont été en effet unanimes, hormis ceux du FLN et du RND, à dénoncer les augmentations des impôts et taxes, estimant qu'ils sont de nature à grever lourdement les budgets des couches défavorisées.
Tout en qualifiant ce texte de "loi de finances 2016-bis", le député de l'alliance de l'Algérie verte, Youcef Khebaba, a relevé que "contrairement aux attentes, cette loi fait porter la responsabilité de l'échec économique du gouvernement au citoyen", dénonçant des augmentations des certains impôts et taxes "qui touchent directement à son pouvoir d'achat".
Il a en outre exprimé son regret que l'emprunt obligataire ne soit pas utilisé pour le financement de certains investissements économiques, et que "les sommes récoltées grâce à cette mesure aient été utilisées pour combler le déficit du budget de l'Etat". Idem pour le Fonds de régulation des recettes dont on a enregistré l'abandon par le gouvernement, sachant que "cette réserve financière stratégique servait également à combler ce déficit".
En revanche, fait-il remarquer, le gouvernement, en instituant ces impôts et taxes, ignore dangereusement le front social qui souffre du triptyque inflation, dévaluation du dinar et gel des salaires. Pour sa part, la députée du Parti des travailleurs, Nadia Chouitem, a estimé qu'"intervenant après la politique d'austérité imposée en 2016, la loi de finances pour 2017 est une déclaration de guerre économique à l'ensemble de la société, en ce qu'elle comporte comme mesures, notamment, la hausse des taxes et impôts sur les produits touchant au pouvoir d'achat des travailleurs, le gel des recrutements et des salaires".
Dans son intervention-réquisitoire, la parlementaire du PT a épinglé le gouvernement sur les augmentations des prix de certains produits, y compris ceux destinés aux personnes aux besoins spécifiques, et sur la réduction de certains budgets dont celui alloué à la solidarité nationale pour la prise en charge des non-voyants et la pension octroyée aux handicapés. Jugeant qu'il s'agit d'un "acte inhumain", elle ne manque pas d'avertir, par ailleurs, contre le recours à l'endettement extérieur et contre l'application de la nouvelle loi sur la retraite.
Le parlementaire du FJD-El-Adala, Lakhdar Benkhellaf, a estimé que "cette loi de finances pour 2017 est la confirmation de la poursuite du processus de dégringolade", ajoutant que la philosophie du gouvernement était "de faire supporter au citoyen une part majeure du fardeau des politiques erronées des deux dernières décennies, en imposant une politique d'austérité qui touche uniquement les couches démunies et moyennes".
Il s'en est pris ensuite à la politique d'amnistie fiscale dont bénéficient certains "pseudo investisseurs", en citant l'exemple de la création des zones industrielles sur le foncier de l'Etat qui leur accorde des concessions pour une durée de 33 ans, estimant que l'Etat a "abandonné ses prérogatives, sous le prétexte de la crise financière".
En revanche, le projet de loi de finances a trouvé un soutien auprès des députés de la majorité FLN-RND, qui ont défendu le "bien-fondé" des mesures prises par le gouvernement, à l'instar de Mansouri Abdelkrim (FLN) qui, en soulignant la situation difficile due à la baisse des recettes pétrolières, a estimé "nécessaire ce train de mesures qui visent à contrecarrer ce déficit". D'après lui, "le gouvernement a eu recours à des solutions qui sont à notre portée et en fonction de nos moyens, d'où l'augmentation de certains impôts et taxes". "Ces derniers sont destinées à élargir la base de revenus et visent à réaliser un équilibre budgétaire, et cela vaut mieux que de tomber dans les griffes du FMI". Enfin, un député indépendant a appelé à un "sursaut d'orgueil" des députés, en cette fin de mandat, après "cinq années de main levée", pour, enfin, "rejeter ce projet de loi".
AMAR RAFA


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