Après avoir suspendu le contrôle antidopage depuis la phase retour de la saison 2016-2017, la commission fédérale médicale de la FAF a repris l'opération depuis la 6e journée du championnat de Ligue 1. On croit savoir à ce titre que la rencontre JSK-USB disputée vendredi dernier au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, pour le compte de la 9e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, a connu la visite de la la commission médicale de la FAF qui a procédé au test antidopage pour deux joueurs de chaque équipe. Les échantillons du prélèvement seront transmis au laboratoire helvétique dans les tout prochains jours. La rencontre CSC-OM a été également concernée par les contrôles. En revanche, les matchs PAC-USMH, MCO-ESS, JSS-DRBT, USMA-CRB, USMB-MCA et NAHD-USMBA n'ont pas été concernés par les tests antidopage. Depuis quelques années, la FAF a instauré ces contrôles systématiques afin de parer au danger de ce fléau qui a envahi le football algérien. D'ailleurs, au terme de quelque 3 000 contrôles effectués depuis 2015, cinq footballeurs algériens ont été contrôlés positifs, à savoir Youcef Belaïli (ex-USMA), Rafik Boussaïd (RC Arba), Noufel Ghessiri (JSM Skikda), Kheïreddine Merzougui (MC Alger) et Hocine Amrous (JSM Skikda). La FAF avait pris des mesures sévères à l'encontre de ces joueurs qui ont été suspendus pour quatre ans. Belaïli avait même été suspendu par la CAF et la Fifa, suite à un contrôle positif au terme de la rencontre de Ligue des champions d'Afrique, contre le MCEE, disputée le 7 août 2015 à El-Eulma (0-1). En réintroduisant donc le contrôle antidopage depuis ce week-end, la commission fédérale médicale présidée par le Dr Ali Yekdah et le Dr Djamel-Eddine Damerdji, chargé justement du volet dopage, veut garantir par cette action, un championnat juste, neutre, loin de toute manipulation des produits prohibitifs, en déclarant la guerre à ceux qui veulent tricher en s'adonnant aux psychotropes et autre drogues dopantes. Reste à savoir si les joueurs vont s'éloigner de ce fléau qui ne cesse de prendre de l'ampleur. R. A.
