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89e partie
Si ma vie m'était contée
Publié dans Liberté le 14 - 11 - 2017

Résumé : Yamina fait un tour dans son magasin. Une des vendeuses lui apprendra que Yacine avait demandé après elle. La jeune femme rentre ensuite chez elle et retrouve sa maman. Elle est si malheureuse qu'elle éclate en sanglots et se jette dans ses bras.
Sa mère lui caresse les cheveux.
-Je sais, ma fille, et je suis de tout cœur avec toi en ces moments délicats.
Elle soupire.
-Tu ne fais que subir ton destin, Yamina. Tout a été tracé pour chacun de nous, bien avant notre venue dans ce bas monde.
Yamina s'essuie les yeux.
-Maman, j'aimerais vous garder indéfiniment sous mon toit, toi et papa.
-Nous comptions rester auprès de toi, ma chère fille. Voyons, ni ton père ni moi n'avions l'intention de t'abandonner à ton sort.
-Alors, à compter de maintenant vous êtes chez vous ici, et je vais faire en sorte que vous ne manquiez de rien.
-Ne devrais-tu pas en toucher un mot à tes frères ?
Yamina secoue la tête.
-Mes frères ? Non, maman. Je n'ai aucun compte à rendre à mes frères.
Je suis adulte, et je possède assez de biens pour vivre à l'aise jusqu'à la fin de mes jours.
-Je n'en disconviens pas, ma fille. C'est juste une formalité.
-Non, maman. Désormais, je prendrai ma vie en main, et je compte le faire sans l'aide de personne.
-Oui, bien sûr. Mais un jour, tu vas devoir refaire ta vie.
Yamina se passe la main sur le visage.
-Je ne vais pas anticiper sur l'avenir, maman. Je viens de vivre des moments pénibles, et mon chagrin est encore trop frais pour penser à autre chose qu'à prendre en main mon destin.
Elle se penche et embrasse la vieille femme sur le front.
-Je vais me retirer pour un moment dans ma chambre. Tu sais donc où me trouver en cas de besoin.
En passant devant la cuisine, la jeune femme se rappelle n'avoir rien avalé depuis la veille au soir, et les gargouillements de son estomac l'incitèrent à ouvrir le frigidaire pour prendre quelques fruits.
Mounia, la plus jeune de ses belles-sœurs, épluchait des pommes de terre devant la table de la cuisine. À sa vue, elle relève les yeux et brandit son couteau.
-Yamina, à compter d'aujourd'hui, tu vas devoir préparer toi-même tes repas.
Nous ne sommes pas tes boniches, Saléha et moi.
La jeune femme fait volte-face et la regarde droit dans les yeux.
-Tu as bien fait de me le rappeler, Mounia, car à compter d'aujourd'hui vous allez toutes les deux déguerpir de la maison, avec votre marmaille et vos chenapans de maris.
Mounia pâlit.
-Tu plaisantes bien sûr, Yamina. Je voulais juste te taquiner et...
-On ne taquine pas une veuve fraîchement endeuillée, Mounia. D'ailleurs, depuis que vous êtes là, Saléha et toi, vous ne faites que me narguer toutes les deux. Sans compter que vos deux maris s'estiment déjà maîtres des lieux.
(À suivre) Y. H.


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