La jeune romancière Lynda Nawal Tebbani a présenté, mercredi après-midi, à la librairie Echems de Tlemcen son premier roman L'éloge de la perte publié aux éditions Média-Plus, suivie d'une vente-dédicace. Dans son ouvrage de 138 pages, elle relate le patrimoine perdu à travers la musique malouf de Constantine qui rythme son roman et l'amour complexe, presque impossible entre deux êtres perdus dans les méandres des grandes villes. La notion du temps qui passe dans l'attente de l'être cher est largement mise en évidence dans ce roman. Parlant du titre quelque peu paradoxal de son livre, elle donnera l'explication suivante : "Lorsque le poète, dans ses complaintes lyriques pleure l'amour perdu et ses désillusions, le public applaudit chaleureusement. N'est-ce pas là une louange faite à la tristesse et à la douleur?". Titulaire d'une thèse sur "L'Algérianité littéraire : pour une nouvelle approche du roman algérien contemporain", soutenu cette année à l'université de Lorraine-Metz, en France, Tebbani est enseignante et chercheure associée au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc). B. A.