Le service d'infectiologie de l'hôpital de Boufarik organise une campagne de sensibilisation aux maladies transmissibles, notamment le sida et l'hépatite. Pendant une semaine, les citoyens auront l'occasion de passer un test de dépistage au centre de référence pour la prise en charge des personnes ayant été affectées par les virus du sida (VIH) et de l'hépatite B (VHB). Selon Dr Mohamed Yousfi, responsable du service d'infectiologie à l'hôpital de Boufarik, ces journées de sensibilisation permettront aux citoyens de se présenter au centre pour faire un teste ordinaire dans l'objectif de se prémunir contre ces infections dévastatrices. Il explique que 80% des cas atteints du virus de l'hépatite B l'ont découvert lors d'un dépistage. "Le virus de l'hépatite est sournois et ne devient prévisible qu'à 70% de son évolution. Donc, c'est le seul moyen de se prémunir contre cette maladie dangereuse", a averti notre interlocuteur. À propos du virus du sida, il explique que même si l'Etat a mis tous les moyens nécessaires pour lutter contre la propagation du virus avec la création de 15 centres de référence pour la prise en charge des personnes atteintes du virus, le nombre de sidéens s'accroît d'année en année. Pour Dr Yousfi, l'Algérie compte plus de cas de sida que certains pays voisins et africains qui enregistrent de moins en moins de cas. "L'Algérie est classée parmi les pays de la région MENA qui enregistrent encore des cas de personnes atteintes du virus du sida. La sensibilisation, c'est bien, mais la prévention reste le seul moyen pour stopper la propagation de ce virus", insiste Dr Yousfi qui attend toujours les nouveaux spastiques sur les personnes porteurs du virus VIH/sida et de l'hépatite B. Enfin, le rapport présenté par l'Onusida Algérie enregistre 10 319 cas de sidéens recensés du 1er janvier au 30 septembre 2016 en Algérie. K. FAWZI
