L'actuel président de l'APC d'Aïn Azel (50 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Sétif) a été condamné hier par le tribunal d'Aïn El-Kebira à une peine de trois ans de prison ferme pour trafic d'influence, conclusion de marchés douteux et dilapidation de deniers publics lors d'un mandat précédent (2007-2012) au profit d'un entrepreneur de la région (K. E.). Ce dernier a aussi été condamné à la même peine. Par ailleurs, huit autres accusés dont des élus, des fonctionnaires de l'Hôtel de ville et des commerçants mis en cause pour participation à la falsification de documents officiels, faux et usage de faux et dilapidation de deniers publics ont écopé d'une peine de douze mois de prison ferme. Une autre personne a été innocentée. Il est à rappeler que cette affaire a été traitée par les enquêteurs de la brigade de recherche et d'investigations relevant du groupement de la Gendarmerie nationale de Sétif qui ont, après conclusion, mis le dossier entre les mains de la justice. À noter aussi qu'une autre affaire inhérente à la gestion du mandat précédent de la municipalité est entre les mains des gendarmes enquêteurs. Les citoyens d'Aïn Azel s'interrogent cependant sur les mesures qui doivent être prises par l'administration à l'égard du maire et des élus condamnés qui ont échappé au filtre de la Direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya lors des dernières élections locales. F. SENOUSSAOUI