La Commission du projet entreprise et la Commission de révision de la carte des formations universitaires pour les années à venir ont été installées, hier, au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la maîtrise d'un mode, nouveau et de qualité, de gestion des établissements universitaires. La deuxième Commission s'attellera à la mise en place des principaux contours de la carte des formations universitaires et sera composée d'enseignants chercheurs au fait du Plan national de l'aménagement du territoire, outre des chercheurs relevant des centres de recherche nationaux et des présidents des conférences régionales des universités et des cadres de l'administration centrale. La création de ces deux commissions a pour objectif "la maîtrise d'un mode, nouveau et de qualité, en matière de gestion des établissements universitaires, à travers la création d'un espace de concertation et d'échange entre les concernés par ce projet", a précisé le ministre. Dans ce cadre, M. Hadjar a souligné que "l'amélioration des capacités de l'administration universitaire implique une intensification des programmes et sessions de formation visant le renforcement des acquis et des performances des gestionnaires aux différents niveaux hiérarchiques, qu'exigent désormais les modes modernes de gestion universitaire et que consacre le projet entreprise, ainsi que l'activation de toutes les formes de coopération et d'échange entre les universités, afin d'assurer son ouverture sur le monde". "L'université algérienne a remporté ‘la bataille de la quantité' à travers les investissements colossaux mobilisés par l'Etat en termes de structures et d'infrastructures à travers le territoire national", a estimé le ministre, ajoutant que "son secteur s'attelle à relever le défi de la qualité dans le domaine de la formation et de l'enseignement supérieur". Il s'attelle, également, à l'institutionnalisation de la relation entre l'université et l'entreprise, en ce sens que la question de l'amélioration des qualifications et de l'employabilité des diplômés est l'un des défis auxquels est confronté le système de formation. À ce titre, M. Hadjar a mis l'accent sur la nécessité de revoir la carte des formations universitaires afin de répondre aux exigences des pôles concurrentiels qui commencent à s'imposer au sein du tissu économique et social du pays, sans oublier le rôle central des technologies de l'information et de la communication. APS