Boukram (BOUIRA) : La pénurie d'eau potable persiste Les villages d'Essebt, Kerbache, Ferkioua et tant d'autres hameaux de la commune de Boukram, relevant de la daïra de Lakhdaria (60 km à l'ouest de Bouira), font face à une véritable crise d'eau potable. Ce précieux liquide manque cruellement et oblige les citoyens à parcourir des dizaines de kilomètres, dans le but de se ravitailler en eau de source. Cette tâche, fastidieuse s'il en est, incombe aux enfants qui s'occupent de l'acheminement de cette denrée vitale. La commune de Bouderbala compte près de 7 000 âmes, qui s'alimentent en eau potable au moyen de bidons de cinq litres. Ce constat a été fait par les élus de l'APW de Bouira, qui déplorent que cette commune ayant souffert des affres du terrorise, n'ait pas bénéficié jusqu'à présent d'un projet de raccordement en eau potable à partir des eaux du barrage de Koudiat Acerdoune. Les rares installations hydrauliques dans cette municipalité rurale, consistent en sept minuscules réservoirs de 50, 100 et 200 m3. Les services de l'APC ont encore la lourde et coûteuse tâche d'alimenter les habitants à partir de citernes d'eau, ce qui a un coût et non des moindres : 2 000 DA la citerne, pour une agglomération de plus de 2 500 âmes, et ce de manière quotidienne. Aucune habitation n'est malheureusement dotée de tuyauterie et de robinet. La population de Ferkioua et celle de Kerbache s'alimentent en eau potable à partir de fontaines publiques. Ce précieux liquide est acheminé à partir des sources situées sur les hauteurs du mont Kerdkouk, au moyen de tuyaux galvanisés vers les fontaines. Le wali de Bouira a eu un petit aperçu, lors de sa récente visite à Bouderbala, du calvaire qu'endurent ces villageois. Toutefois, aucune mesure concrète n'a été prise afin d'inscrire un projet de raccordement de cette commune aux eaux du barrage de Koudiet Acerdoune. RAMDANE B. Boumerdès : Huit dealers arrêtés à Boudouaou Les éléments de police judiciaire de la sûreté de daira, ont mené des descentes en ville et des recherches ciblant les individus suspects, impliqués dans le trafic de psychotropes, a-t-on appris hier de sources policières. Ces opérations ont abouti à l'arrestation de huit dealers en flagrant délit de possession de 410 psychotropes, une quantité de drogue et des appareils utilisés pour couper les produits prohibés en portions. Lors de la présentation des inculpés, des peines allant jusqu'à 7 ans de prison ont été prononcées. Par ailleurs les services de sécurité de la sûreté urbaine de Hammadi, ont arrêté dernièrement en flagrant délit de vol, 3 mineurs âgés entre 15 et 16 ans accusés d'avoir volé des équipements d'une bibliothèque nouvellement construite. Présentés devant le parquet de Rouiba, le meneur de cette bande connu par son sobriquet Hmimed a été mis sous mandat de dépôt alors que le reste du groupe a été mis sous contrôle judiciaire. Nasser Zerrouki