La ligne de chemin de fer à double voie ferrée électrifiée devant relier Oued-Tlélat à Tlemcen via Sidi Bel-Abbès sur un trajet de 135 km est confrontée à des obstacles pour sa mise en exploitation. Il s'agit principalement du problème d'expropriation d'habitations se trouvant sur le tracé de cette voie à grande vitesse qui est en phase finale. Le projet financé à près de 2 milliards d'euros date de 2007, mais les travaux n'ont été confiés qu'en 2012 aux entreprises italiennes Per Condote d'Acque et Rizzani de Echer, supervisés par l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). Le train à grande vitesse (220 km/h) devait siffler trois fois en décembre 2017 en reliant Oran à Tlemcen en 45 minutes environ. Le chantier risque donc de prendre encore plusieurs mois de retard, son achèvement étant maintenant reporté à fin 2018. Le méga-projet comprend la réalisation de 3 gares ferroviaires, 129 viaducs dont le plus grand d'Afrique à l'entrée est de Tlemcen (114 m de hauteur) et 3 tunnels. Pour la continuation sur Maghnia (50 km) deux entreprises, l'une algérienne (ETRHB-Haddad) et l'autre turque (MAPA) ont été retenues par la tutelle. B. A.
