à peine arrivée à Alger et avant même de rencontrer ses admirateurs et admiratrices, forts nombreux même si elle est loin de s'en douter, à la salle Ibn-Khaldoun, Maurane s'est déclarée très heureuse de tenter une nouvelle aventure artistique sur les scènes d'Alger. “Je suis heureuse de me produire en Algérie. C'est une nouvelle aventure qui me permet de découvrir ce pays. Chaque tournée me permet de connaître des cultures différentes”, déclare Maurane qui n'a pas manqué de souligner sa surprise quant à l'accueil qui lui a été réservé, à la faveur d'une rencontre avec la presse organisée à l'hôtel Hilton, à quelques heures du concert. Et ce n'est pas la première surprise de la visite quand elle apprendra qu'elle chante à guichets fermés dans un pays où elle ne pensait pas être connue. “J'espère que le concert plaira au public, car je ne m'attendais, sûrement, pas à ce que tous les billets soient épuisés. Je propose un programme à la carte, si le public connaît mes chansons bien sûr.” La voix d'or de la chanson francophone avouera avoir une préférence pour les petites salles, “car j'adore me produire dans une ambiance intime. J'aime les salles à dimension humaine”. Lors de ce point de presse, Maurane retracera son parcours artistique, une enfance bercée par la musique classique, sa maman pianiste et son père directeur de conservatoire. Elle évoquera, également, ses expériences avec Jean-Jacques Goldman, Maxime le Forestier, Zazi et d'autres grands noms de la chanson française et du cinéma. “J'ai eu trois expériences dans le cinéma, notamment la dernière avec Valérie Lemercier, et à quarante ans, je peux dire qu'il y a peu de chances pour que je sois une grande comédienne”, lance Maurane, qui parlera de son nouvel album qui sortira au mois de juillet prochain et qui relancera l'expérience avec son groupe HLM. Elle aura une pensée particulière pour son idole Claude Nougaro. W. L.
