L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, poursuit ses efforts pour faire venir à Genève la délégation du mouvement Ansarullah (houthi) afin de participer à des consultations sous l'égide des Nations unies, a indiqué hier l'Office des Nations unies à Genève. La porte-parole Alessandra Vellucci a confié aux journalistes lors d'un point de presse que l'émissaire onusien avait poursuivi ses entretiens avec la délégation du gouvernement yéménite, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Khaled al-Yamani. Mais les houthis étaient toujours coincés à Sanaa, car la caolition dite arabe, sous commandement saoudien, refuse d'autoriser le départ d'un avion omanais de décoller de la capitale yéménite, selon l'agence de presse locale Saba News. "Depuis jeudi, de premières discussions ont porté sur des mesures permettant de restaurer la confiance, concernant notamment les détenus, l'accès humanitaire, la réouverture de l'aéroport de Sanaa, ainsi que des questions économiques", a précisé Mme Vellucci. Ce round de consultations visant à relancer le processus de résolution pacifique de la crise yéménite, sous l'égide de l'ONU, devait s'ouvrir jeudi. R. I./Agences