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"Le film nécessite un budget à la dimension de l'œuvre"
L'écrivain Youcef Dris à propos du film "Les amants maudits d'Alger"
Publié dans Liberté le 07 - 10 - 2018

Lancé au mois de février dernier dans un village à proximité de Aïn El-Hammam (ex-Michelet), le premier clap donné au film Les Amants maudits d'Alger s'est arrêté net. Et depuis, le film n'est qu'à la moitié du "rouleau", eu égard à des moyens de production en deçà de la dimension de l'œuvre de l'écrivain Youcef Dris, qui nécessite des sponsors ou un coproducteur.
Liberté : Le premier clap a été donné à l'adaptation à l'écran de votre roman Les Amants de Padovani. Qu'en est-il du choix des lieux ? Est-ce qu'ils obéissent réellement aux endroits où s'était déroulée la trame de ce drame ?
Youcef Dris : Pour rappel, ç'aurait été trop beau, voire prétentieux que d'adapter l'histoire d'Amélie et de Dahmane à l'écran, eu égard aux péripéties vécues par le couple ici et au-delà de la rive et qui nécessite un budget à la dimension de l'œuvre. En fait, on s'est inspiré de l'idée mère de l'histoire, d'où est née une tout autre vision du film Les amants maudits d'Alger, dont je suis l'auteur. Certes, il y a eu le changement d'endroits et de l'espace temps, mais s'agissant de la trame du roman, celle-ci est restée fidèle à l'histoire idyllique des personnages.
S'agissant du casting, comment s'est opéré le choix des comédiens et est-ce qu'ils répondent aux personnages du roman, notamment "Khalti Fatma" ?
L'échafaudage des structures du scénario n'était que le prélude à l'épineuse étape du casting. En effet, s'il est aisé au lecteur de portraiturer ses héros, en revanche le choix des acteurs opéré par le réalisateur et avec l'aval de l'auteur doit imager au mieux les personnages du roman.
Ceci se veut un Smig de respect aux tragédiens qu'étaient Dahmane, le preux chevalier servant de sa Amélie. Pour ce faire, le casting a été ouvert sans exclusion à la parade des candidats aux potentialités avérées et qui avaient défilé sur la scène du choix. Et à l'issue d'une longue réflexion, le choix s'est porté sur le comédien Chafik Kelouaz qui a satisfait par son charisme et son jeu, a incarné le rôle de Dahmane. Quant à "mani Fatma", les comédiennes de son âge ne courent pas les scènes ! Néanmoins, le choix du réalisateur s'est fixé sur Chafia Boudriou, qu'il a découverte dans le rôle de la gouvernante Fatima dans le feuilleton El-Khawa (les frères) de Madih Belaïd. Femme de scène, Chafia Boudriou est une étoile de la dramaturgie théâtrale, où elle exprime si bien la douleur et l'endurance de la grand-mère de Dahmane.
S'il vous est donné l'opportunité de choisir la musique du film, vous opterez pour quel thème : chaâbi ou musique occidentale ?
Peut-être bien du chaâbi ou s'il m'est laissé le choix, pourquoi pas une complainte kabyle qui dit les affres vécus par les premières vagues de l'immigration, à l'instar de cheikh El-Hasnaoui (né Mohamed Khelouat 1910-2002) et son indémodable Maison Blanche ? Seulement, mieux vaut laisser le choix à un musicien, qui fera bon usage musical des décors de l'époque.
Des difficultés… ?
Il n'y a que ça ! Du fait que le tournage d'un film d'époque qui se conte depuis l'an 1945 et jusqu'après l'indépendance de l'Algérie se déroule avec un budget qui s'est réduit telle une peau de chagrin. Donc, autant dire que c'est un défi fou du producteur Boudouma Farid et du plateau de tournage, qui se nourrissent de la passion pour le septième art. Alors, face à la rareté de studios de production semblables à ceux de nos voisins en Tunisie et au Maroc, on tourne phase après phase et au rythme d'un budget qu'on n'a plus… à moins d'un mécène…
Entretien réalisé par : Louhal Nourreddine


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