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Pétrole : le marché sous forte pression
Alors que les chiffres sur la demande divergent
Publié dans Liberté le 21 - 11 - 2018

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Opep n'ont pas les mêmes prévisions sur la demande et l'offre pétrolières. L'AIE a évoqué dans son rapport mensuel sur le pétrole un relèvement de la demande de brut à 1,3 million de barils par jour (mbj) en 2018 et à 1,4 mbj en 2019. L'an prochain, la demande mondiale devrait ainsi se situer autour de 100,6 mbj.
Quant à l'offre, elle progresse rapidement, selon l'AIE, grâce à l'Arabie saoudite, à la Russie et aux Etats-Unis, qui ont plus que compensé les déclins des exportations iraniennes et vénézuéliennes. L'Opep s'inquiète, elle, d'une demande mondiale plus faible qu'anticipée. Elle a, par ailleurs, souligné que le volume de l'offre a gonflé, parce que certains de ses membres (l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis), ainsi que des producteurs extérieurs à l'organisation ont rouvert les vannes. L'organisation a indiqué que cette tendance à la hausse de l'offre va se poursuivre en 2019. Et qu'elle est inquiétante, car elle ne permettrait pas aux prix de se redresser.
Pour l'heure, ils sont à la peine. En effet, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait hier 66,41 dollars sur le marché de Londres, en baisse de 38 cents par rapport à la clôture de lundi dernier. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI), pour la même échéance, perdait
13 cents à 57,07 dollars. Les cours sont ainsi en dessous des prévisions établies par l'AIE qui a écrit dans son rapport qu'aujourd'hui, les prix ont chuté à un niveau plus raisonnable, à près de 70 dollars le baril, bien en dessous de ce qu'ils étaient en mai dernier avant l'annonce du basculement de la politique des Etats-Unis envers l'Iran. Les Etats-Unis restent déterminés, y est-il mentionné, à réduire les exportations de pétrole iranien à zéro par rapport aux 1,8 mbj d'aujourd'hui. Il existe, par ailleurs, des inquiétudes sur la stabilité de la production en Libye, au Nigeria et au Venezuela, énumère-t-elle. Elle ajoute que ces cours plus bas bénéficient aux consommateurs, en particulier ceux des pays en développement qui souffrent d'une monnaie faible. Celle-ci rend relativement plus cher l'achat de matières premières libellées en dollars. Imbriqués l'une dans l'autre, ces données (offre, demande, sanctions américaines…) font que le marché se trouve en situation de tension, bien loin de l'équilibre souhaité par l'Opep et par les producteurs qui n'en sont pas membres.
Que faire alors ? Compte tenu de ces aléas, l'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep, a encore récemment jugé indispensable de réduire la production mondiale de pétrole dans l'objectif d'équilibrer le marché et d'éviter un effondrement des cours comme en 2014. Elle peut faire appel à du renfort pour faire avancer les choses dans ce sens aussi rapidement que possible. Et dans sa démarche, le royaume peut toujours compter sur le soutien de la Russie dont le ministre de l'Energie (Alexander Novak) attend une analyse plus approfondie sur l'offre et la demande avant de prendre une décision.
Il n'a pas non plus exclu de rejoindre l'Opep et de s'engager à nouveau dans une réduction de la production de la Russie. L'Opep s'est associé, fin 2016, à d'autres grands producteurs de brut, dont la Russie, pour contrôler plus étroitement l'offre de brut sur le marché mondial et faire remonter les prix, alors à la peine.
Youcef Salami


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