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Or noir : L'Opep s'inquiète d'un pétrole trop abondant
Publié dans Le Maghreb le 15 - 11 - 2018

L'Opep s'est inquiétée mardi d'une offre excédentaire de brut sur le marché, avec une demande plus faible que prévu, entraînant une lourde chute des cours du brut, déjà en pleine série noire.
Le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en janvier a fini à 65,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4,65 dollars par rapport à la clôture de lundi, sa sixième chute de suite. Le Brent évolue à son plus bas niveau depuis mars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre a cédé 4,24 dollars, à 55,69 dollars, sa plus forte baisse en une séance depuis septembre 2015.
Le WTI a clôturé à l'occasion à son plus bas niveau depuis novembre 2017 et affiche un nombre record de séances de recul à la suite avec douze séances.
La demande mondiale devrait croître de 1,50 million de barils par jour (mbj) par rapport à 2017, une révision à la baisse de 40.000 barils par jour par rapport à la prévision du mois dernier, selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Elle table désormais sur une demande de 98,79 mbj en 2018.
Ce changement s'explique par une demande moindre que prévu en provenance du Moyen-Orient et, dans une moindre mesure, de Chine, indique l'Opep, dont les membres (Arabie saoudite, Irak, Iran, Emirats, Koweït, Nigeria...) doivent se réunir le 6 décembre à Vienne pour décider de leur politique.
Pour l'an prochain, la croissance est désormais attendue à 1,29 mbj, environ 70.000 de moins que la prévision du mois dernier. La consommation mondiale atteindrait ainsi 100,08 mbj.
Côté offre, la prévision de la production des pays extérieurs au cartel a été légèrement revue en hausse pour 2018 et 2019, tirée notamment par les États-Unis.
"Bien que le marché ait atteint un équilibre pour l'instant, les prévisions pour 2019 sur la croissance de l'offre non-Opep indiquent des volumes plus élevés, dépassant la hausse de la demande mondiale et conduisant à un excès croissant de l'offre sur le marché", indique le cartel dans son rapport mensuel sur le pétrole.
"La récente révision à la baisse des prévisions de la croissance économique mondiale et les incertitudes associées confirment la pression qui émerge sur la demande de pétrole observée ces derniers mois", note l'Opep.
Ces remarques surviennent alors que l'Arabie saoudite a estimé lundi indispensable de réduire la production mondiale de pétrole d'un million de barils par jour afin d'équilibrer le marché, au moment où les cours baissent.

Pressions de Trump
Ces derniers ont en effet chuté depuis le début du mois d'octobre. Le baril de Brent est passé vendredi sous les 70 dollars, les sanctions américaines contre l'industrie pétrolière iranienne s'avérant finalement moins sévères que prévu. Mardi vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent valait 68,59 dollars.
L'Arabie saoudite, premier producteur de l'Opep, a annoncé qu'elle allait réduire sa propre production et diminuer en décembre ses exportations de 500.000 barils par jour par rapport à novembre.
Mais le président américain Donal Trump ne l'entend pas de cette oreille. "J'espère que l'Arabie saoudite et l'Opep ne baisseront pas leur production. Les prix du brut doivent être bien inférieurs si l'on se base sur l'offre!", a-t-il écrit sur Twitter.
Il avait à plusieurs reprises demandé à l'Opep d'augmenter sa production pour faire baisser les prix avant les élections législatives américaines de mi-mandat, qui se sont tenues la semaine dernière.
Jusqu'à présent, l'Opep avait joué le jeu: elle a révélé mardi que la production totale de brut du cartel avait progressé de 127.000 barils par jour en octobre sur un mois, pour atteindre un total de 32,900 mbj, selon des sources secondaires (indirectes).
Les Emirats Arabes Unis (+142.000 barils) ont été les principaux contributeurs à la hausse, suivis par l'Arabie saoudite (+127.000).
Cela a une nouvelle fois plus que compensé le déclin de la production iranienne (-156.000) sous l'effet du retour des sanctions américaines.

Les cours poursuivent leur série noire
Les prix des barils de pétrole brut cotés à New York et Londres ont plongé mardi à la clôture en raison d'inquiétudes sur un excès d'offre sur le marché mondial, prolongeant leur série noire.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a fini à 65,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4,65 dollars par rapport à la clôture de lundi, sa sixième chute de suite. Le Brent évolue à son plus bas niveau depuis mars dernier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de décembre a cédé 4,24 dollars, à 55,69 dollars, sa plus forte chute en une séance depuis septembre 2015.
Il clôture à l'occasion à son plus bas niveau depuis novembre 2017 et cumule douze séances d'affilée de baisse, du jamais vu depuis la création du contrat à terme sur le WTI en 1983.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est inquiétée mardi d'une offre excédentaire de brut sur le marché, avec une demande plus faible que prévu.
La croissance de la demande mondiale cette année est ainsi désormais attendue à 1,50 million de barils par jour (mbj) par rapport à 2017, une révision à la baisse de 40.000 barils par jour par rapport au mois dernier.
"Ces éléments de l'Opep ont représenté la cerise sur le gâteau pour les investisseurs" déjà inquiets, a observé John Kilduff d'Again Capital.
"On glisse progressivement vers un excès en terme d'offre", a admis le spécialiste.

Ryad contre Washington
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont en effet augmenté leur production en octobre, sous la pression des Etats-Unis, pour faire face à un retour des sanctions américaines contre l'Iran début novembre. Et les producteurs américains continuent parallèlement à pomper de plus en plus d'or noir, la production atteignant dans le pays un niveau record.
Or Téhéran a bénéficié depuis de dérogations temporaires pour continuer à exporter son pétrole vers huit pays, augmentant de fait le brut en circulation.
Du côté de la demande, la Chine, affectée par un ralentissement économique, et les pays du Moyen-Orient, ont vu leurs besoins ralentir d'après les chiffres de l'Opep.
Le plongeon des cours du brut survient alors que l'Arabie saoudite a estimé lundi indispensable de réduire la production mondiale de pétrole d'un million de barils par jour afin d'équilibrer le marché. L'initiative a toutefois été critiquée par le président américain Donald Trump.
"J'espère que l'Arabie saoudite et l'Opep ne baisseront pas leur production. Les prix du brut doivent être bien inférieurs si l'on se base sur l'offre!", a écrit le président américain lundi.
L'Agence internationale de l'Energie (EIA) a pour sa part appelé les producteurs à éviter de limiter trop brusquement leurs extractions.
Malgré tous ces éléments, "le marché chute au-delà du raisonnable", a commenté Phil Flynn de Price Futures Group.
"Mais il semble difficile d'interrompre la fuite en avant", a-t-il ajouté.

Baisse en Asie
Les cours du pétrole dégringolaient mardi en Asie après des déclarations du président Donald Trump réclamant des cours plus bas au moment où Ryad veut endiguer la chute des prix et a annoncé un recul de ses exportations.
Vers 02h45 GMT, le baril de "light sweet crude"(WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, cédait 83 cents à 59,10 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en janvier, reculait de 71 cents à 69,41 dollars.
"Les cours du brut ont été martyrisés sans pitié lorsque le président Trump est monté sur l'estrade pour enjoindre à l'Arabie saoudite à ne pas réduire ses exportations au moment où les dirigeants de l'Opep sont aux prises avec des inquiétudes sur un trop plein d'offre", a commenté Stephen Innes, analyste chez Oanda.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, vient d'annoncer qu'elle allait réduire ses exportations de 500.000 barils par jour en décembre.
Cette annonce avait permis de contenir la récente dégringolade avant que les prix ne repartent à la baisse du fait d'un tweet de Donald Trump: "J'espère que l'Arabie saoudite et l'Opep ne baisseront pas leur production. Les prix du brut doivent être bien inférieurs si l'on se base sur l'offre!".
Au cours du mois écoulé, les cours ont perdu environ 20% à cause de la surabondance de l'offre et de l'impact bien moindre que prévu des sanctions contre les exportations iraniennes.
Parallèlement, "avec des guerres commerciales tous azimuts, la probabilité d'un ralentissement de la croissance mondiale augmente. Si on y ajoute le choc du pétrole de schiste comme les producteurs américains continuent d'extraire l'or noir, l'Opep va avoir du mal à dresser la bête qu'est l'offre croissante", a ajouté M. Innes.


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