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"L'histoire du 5e mandat est un piège"
Abderrezak Makri, président du MSP, justifie sa candidature à la présidentielle
Publié dans Liberté le 27 - 01 - 2019

Comme attendu, Abderrezak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix, (MSP), a obtenu, sans surprise, le quitus du madjliss echoura, (conseil consultatif) du parti pour se porter candidat à la présidentielle du 18 avril prochain. M. Makri n'aura pas, ainsi, attendu de voir si Bouteflika se portera candidat ou non pour un 5e mandat, une possibilité à laquelle il avait, il n'y a pas si longtemps, conditionné sa participation. Ce qui a été confirmé hier, par le concerné lors d'une conférence de presse qu'il a animée à la clôture de la session ordinaire du madjliss echoura. Pourquoi ce revirement alors que la candidature de Bouteflika reste encore possible ? M. Makri a d'abord fait endosser cette décision au madjliss echoura, instance suprême du parti entre deux congrès, seule habilitée, dit-il, à trancher cette question. "J'ai déclaré que la tendance au sein de notre parti était pour le boycott au cas où Bouteflika déciderait de briguer un 5e mandat certes, mais j'ai toujours dit que la décision finale revenait au madjliss echoura. Et aujourd'hui, c'est l'instance suprême du parti qui a décidé, en toute souveraineté, de cette participation", s'est-il défendu devant l'insistance des journalistes sur cette position qui s'apparente plutôt
à de l'inconstance politique. Ensuite, il a réitéré l'argument que personne ne serait, à présent, informé si Bouteflika se portera candidat ou pas. De l'avis de M. Makri, l'histoire d'un 5e mandat pour le président Bouteflika ne serait qu'un "piège" tendu — par les décideurs — pour maintenir le flou autour de cette présidentielle et, du coup, dit-il, dissuader les partis et personnalités de l'opposition
à y prendre part. "La réalité c'est que personne ne sait si Bouteflika se présentera à cette élection ou pas. Et l'histoire du 5e mandat n'est qu'un piège tendu pour dissuader les partis de l'opposition de participer à cette élection. Ils (les décideurs, ndlr), veulent nous écarter de cette course pour qu'ils n'aient plus besoin de recourir à la fraude pour l'élection du candidat qu'ils choisissent. Leur objectif est
de ne laisser sur la scène que les partis de la clientèle.
Mais nous avons compris tout ça et nous ne voulons donc pas tomber dans leur piège. D'où notre décision de participer", a-t-il analysé. M. Makri estime que la guerre des0 clans au sommet serait également liée à cette stratégie visant, regrette-t-il, à jeter davantage le flou sur cette présidentielle. Une guerre qu'il qualifie, du reste, de "dévastatrice" pour le pays. Selon lui, la présidentielle du 18 avril prochain serait appréhendée, plus que toutes les précédentes, par les décideurs, en ce sens qu'elle serait annonciatrice de la "fin de cycle" du système. Cette "fin de cycle" qu'il explique par d'une part la maladie du président Bouteflika et, d'autre part, par la crise économique et sociale où sera engoncé le pays très prochainement.
Le président du MSP se défend de se présenter comme
le candidat du "consensus". Un projet politique qu'il compte, élu ou pas, défendre durant au moins les cinq années à venir. Dans son discours plutôt de précampagne, M. Makri n'a pas manqué de titiller, même sans nommer personne, les prétendants indépendants à la présidentielle qu'il invite soit à intégrer des partis politiques, soit à créer leur propre parti ou, tout au moins, à présenter un programme et une vision politique et économique.
Farid Abdeladim


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