L'organisme a pensé aux chômeurs afin de leur donner la meilleure chance de s'accommoder avec la nature de l'emploi qu'ils sont censés occuper dans une entreprise publique ou privée. Beaucoup de demandeurs d'emploi se retrouvent parfois totalement démunis en matière de qualification, voire d'expérience, une fois qu'ils ont obtenu un poste par l'intermédiaire de l'Anem (Agence nationale de l'emploi) et l'inconvénient pour eux est : soit qu'ils ne font pas long feu dans les métiers qui leur sont dévolus et pour lesquels ils n'arrivent pas à s'adapter par inaptitude, soit qu'ils se font virer à la première tâche qui leur est confiée dans ce cadre, parce qu'ils n'y mettent pas tout le sérieux nécessaire par désintéressement manifeste. L'organisme en question a pensé justement à ces chômeurs pour leur donner la meilleure chance de s'accommoder avec la nature de l'emploi qu'ils sont censés occuper dans une entreprise publique ou privée. À ce titre, il a été mis en place ce qu'on appelle des ateliers techniques d'accompagnement qui sont en quelque sorte des outils de formation initiatique dont l'avantage fondamental pour les récipiendaires de postes d'emploi de se familiariser un tant soit peu avec le métier qui leur échoit. Dans la wilaya de Relizane, indique-t-on, la section Angem a organisé plus d'une soixantaine d'ateliers d'accompagnement durant l'année précédente qui ont permis l'encadrement de 500 demandeurs d'emploi dans les créneaux ou les spécialités de leur profil ou de leur vocation, en tenant compte, bien sûr, des besoins du marché local de l'emploi. Ainsi, il a été procédé au placement entre autres dans la même année d'une cinquantaine de demandeurs d'emploi dans le secteur de l'activité agricole où généralement il est noté un manque flagrant de savoir-faire notamment chez les jeunes.