Les garde-côtes libyens ont secouru, jeudi, 61 immigrants clandestins au large de la côte occidentale du pays, ont rapporté hier des médias locaux. Les garde-côtes libyennes ont précisé que les immigrés irréguliers se trouvaient à bord d'un bateau en caoutchouc, qui a crevé à 48 km de la côte de Tripoli lorsqu'ils ont été retrouvés, ont ajouté les mêmes sources citant un communiqué. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ont fourni l'assistance nécessaire aux immigrants avant qu'ils n'aient été transférés dans un centre d'accueil de l'est de Tripoli, ont poursuivi les mêmes sources. En raison de l'insécurité et du chaos régnant dans le pays, la Libye est devenu un point de départ privilégié pour des milliers d'immigrants clandestins souhaitant traverser la Méditerranée en direction des côtes européennes. Des agences onusiennes ont exprimé, mardi dernier, leur inquiétude de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire notamment dans la région de Tripoli où se poursuivent les affrontements entre les troupes de Khalifa Haftar et celles du gouvernement d'union nationale. Le porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Joel Millman, a déclaré que l'insécurité croissante à Tripoli mettait en danger les déplacés et les migrants, alors que les affrontements armés entrent dans leur deuxième mois. Selon l'OIM, les affrontements et les bombardements ont fait plus de 66 000 déplacés en Libye et de centaines de migrants tentent de rejoindre illégalement le continent européen, appelant à la fin de l'agression des troupes de Haftar contre Tripoli, où siège le gouvernement d'union nationale reconnu par la communauté internationale.
