La direction du club a tenté, la semaine dernière, de dresser un bilan de la saison avec le coach et d'arrêter les objectifs pour la saison prochaine, notamment en perspective de la Ligue des champions africaine, mais le technicien a préféré botter en touche. Les dirigeants de la JSK sont sérieusement confrontés au problème du staff technique et surtout l'avenir du coach français Franck Dumas. Et pour cause, l'ex-Monégasque a laissé ses dirigeants dans l'expectative, du fait qu'il n'a pas tranché clairement sur son intention de continuer son aventure en Kabylie ou d'aller monnayer son talent ailleurs. Il est vrai que les offres ne doivent certainement pas lui manquer après sa première expérience très enrichissante en Algérie où, il faut le dire, il aura réussi un parcours élogieux en offrant aux Canaris du Djurdjura un titre de vice-champion d'Algérie qui leur permet de retrouver la Ligue des champions africaine, et ce, après une longue traversée du désert. "Je veux vous mettre à l'aise pour vous demander de ne pas me parler de la saison prochaine, ni de mon avenir à la JSK ou du recrutement, mais j'attends des questions sur le match de ce soir et sur le bilan de la saison", a lancé cependant Dumas sur un ton grave qui laissait supposer qu'il en avait gros sur le cœur. N'est-ce pas que le coach de la JSK donnait la nette impression d'avoir l'esprit ailleurs, lui qui se plaisait à répéter, durant toute la saison, que "Dumas n'est pas éternel à la JSK". Et si les dirigeants de la JSK ne cessent de rappeler, depuis plusieurs jours déjà, que "Dumas est toujours l'entraîneur de la JSK, puisqu'il a signé un contrat de deux ans qui court jusqu'en juin 2020", le principal concerné, en l'occurrence Dumas, n'a pas soufflé mot sur son intention de rester ou de partir. Aux dernières nouvelles, la direction du club a tenté, la semaine dernière, de dresser un bilan de la saison avec le coach et surtout d'arrêter des objectifs pour la saison prochaine, notamment en perspective de la prochaine Ligue des champions africaine, mais le technicien a préféré botter en touche et faire dans l'esquive en orientant ses dirigeants vers son manager. N'est-ce pas là une réaction surprenante de la part de Dumas qui s'apparente à un signe de rupture que les dirigeants kabyles ont aisément décodé, puisque le président Mellal a affirmé, samedi soir au cours d'une causerie à Paris, que "Dumas est toujours sous contrat avec la JSK, mais s'il décide réellement de partir, nous avons déjà préparé un plan B", ce qui suppose que Mellal a déjà pris des précautions pour parer à toute éventualité. Toujours est-il que l'on ne sait toujours pas s'il s'agit d'une incompatibilité d'humeur ou d'un problème financier. En attendant, le "bouche à oreille" bat son plein, et si certains observateurs estiment que Dumas n'aurait pas apprécié le retour de son compatriote Jean-Yves Chay aux affaires du club kabyle, d'autres voix spéculent aussi sur des contacts déjà avancés entre Chérif Mellal et Hubert Velud, l'ancien coach français de l'USMA et de l'ESS, qui a une bonne expérience africaine, notamment avec une Coupe de la CAF remportée en 2016 avec le Tout-Puissant Mazembe.
