IATF: Obasanjo salue les efforts de l'Algérie pour faire de l'édition 2025 la plus réussie depuis le lancement de cet événement    Participation du Groupe Télécom Algérie à l'IATF 2025: consolider sa position de référence    Le ministre de la Culture reçoit le directeur général de l'OMPI    Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.231 martyrs et 161.583 blessés    Pluies orageuses accompagnées de chute de grêle sur 4 wilayas du Sud jeudi et vendredi    Fraîcheur et soin du linge intelligents grâce à l'IA pour plus de facilité et de confort au quotidien    Priorité donnée à la réalisation d'une autoroute à deux voies    248 journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Des dizaines de colons prennent d'assaut Al-Aqsa    Urgence de la refonte du système d'information    Mourad Bousbet (président de la FAHB) : «L'identité du nouveau sélectionneur annoncée prochainement»    Equipe nationale : Naoufel Khacef remplace Aït Nouri, blessé    MC Alger : Ishak Boussouf 5e recrue estivale    Il n'y a pas un problème de l'islam en France mais un problème de la France sioniste avec l'islam    Incendie dans un célibatorium : on déplore deux blessés à Bouguirat    Chute mortelle d'un travailleur du 11e étage d'un immeuble en construction    Visite de terrain au chantier de réalisation des centres de stockage    Lancement de ''Notre été, rassemblement et sécurité''    « Empreintes africaines » à la SAFEX    «La Sorcière et les Orphelins», une nouvelle production pour enfants    IATF 2025 : le président de la République accueille son homologue tunisien à l'Aéroport international d'Alger    IATF 2025 : le président de la République accueille son homologue mauritanien à l'Aéroport international d'Alger    IATF 2025 : plusieurs itinéraires touristiques prévus pour les délégations participantes    Touggourt : les dimensions spirituelles et humanitaires de la guerre de libération soulignées    Baddari se réunit avec la Commission nationale d'authentification digitale    Rebiga met en avant l'intérêt majeur porté par l'Etat à la préservation de la mémoire nationale    Persistance de la vague de chaleur à Adrar et In Salah, pluies orageuses et vents de sable dans d'autres régions du pays mercredi et jeudi    Qualifs/Mondial 2026: l'équipe au complet pour la seconde séance à Sidi Moussa    Hidaoui procède à l'ouverture de la 3e édition des camps spécialisés des jeunes 2025    El-Qods occupée: des colons prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    La dépouille du défunt Jaâfar Yefsah inhumée au cimetière de Garidi à Alger    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Honduras    Qualifs-Mondial 2026: les Verts effectuent leur première séance d'entrainement    Plus de 200 participants à l'événement    Hidaoui rencontre le président du Forum de la jeunesse de l'OCI    Programme du mercredi 27 août 2025    La Fifa organise un séminaire à Alger    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Périple dans une cité reconquise
"Voyage d'Alger" de Maya Boutaghou
Publié dans Liberté le 28 - 07 - 2019

Le livre Voyage d'Alger (éd. Aframed) se doit d'avoir comme avant-propos le refrain : "Fais du feu dans la cheminée. Je reviens chez nous" (1968) et à l'auteure Maya Boutaghou de répliquer au ténor et soliste Fred Mella des Compagnons de la chanson : "S'il fait du soleil à Alger. Il en fait partout." L'esprit rassérénée, l'auteure de retour de Toulouse (France), confie à "Lamia Mohend" (personnage du roman), la mission de réconcilier le lecteur avec une cité-mère pacifiée qu'elle a dû quitter la mort dans l'âme, eu égard à la colère de la foi que le djihadisme religieux a érigé en dogme. Notamment à une période où la situation du pays était au sauve-qui-peut et où l'Alger meurtrie se vidait de sa sève d'intellos et de sa verve filiale. Alors, et pour s'affilier dans l'environnant charivari où s'invective le bruit et s'injurient les odeurs des choses, l'auteure s'applique à l'exercice de mémoire. Studieuse, Lamia Mohend s'exerce pour y rencontrer son "moi" qu'elle a ensemencé toute jeune, sur l'itinéraire de sa vie qui ne fait pourtant qu'éclore. Soucieuse du détail, Lamia envisage d'y repérer ce signe ou ce jalon qui éveillent en elle le souvenir qui gît sous ce pavé qu'elle sait chancelant. Se voulant une globe-trotter jusqu'au bout de ses sabots, Voyage d'Alger évoque l'almanach d'un circuit à Alger où sont notées, au jour le jour, les pérégrinations où l'errance de cette jeune femme dans les rues d'une ville où elle a laissé un peu du sien, à savoir l'amour ! L'amour où ce qu'il en reste pour Sofiene Hocine qu'elle tente de recoller les morceaux, qu'elle cueille un à un sur l'allée du Marabout ou à la taverne du Corsaire à Sidi-Fredj : "Il faut un peu de nostalgie pour voir encore dans ce paysage ce qui semble mort pour tout le monde", lit Maya Boutaghou entre deux signatures à la librairie Kalimat (les mots). En ce sens, l'auteure y insuffle l'air de vie qui enjolive le temps libre d'un esprit voyageur. Au demeurant, le roman Voyage d'Alger se feuillette d'abord par l'esthétique phonétique de son titre, où l'on devine aussi cet indice de séduction à l'égard de la dame blanche : "Le titre s'est modelé tel le ‘khit errouh' (fil de l'âme) autour de l'esprit nomade de l'audacieux personnage de Lamia Mohend", a déclarée l'auteure de l'essai Occidentalismes, romans historiques postcoloniaux et identités nationales au XIXe siècle (2016). D'où l'envie de Lamia Mohend d'identifier sa ville et de s'attarder sur le "darbouz" (rampe) de sa baie, histoire de s'éclairer l'âme de la splendeur de ses calanques. Alors, autobiographique ou fictionnel ? Disons que la pléiade de personnages, Lamia, Sabrina, Zina, Aïda et les autres ont leur quote-part d'autobiographie mêlée à l'imaginaire. Seulement, on n'en dira pas plus, si ce n'est d'authentifier pour nos lecteurs le sceau méditerranéen qui est présent au fil des pages, eu égard à un zeste de verbe haut et d'une pincée de gestes si spécifique au terroir d'Alger !
Louhal Nourreddine

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.