Les services de sécurité ont réussi à arrêter jeudi matin l'auteur présumé de l'assassinat, dans la nuit de mercredi à jeudi, d'un médecin sur la route menant menant d'Azeffoune à Aghrib, dans la wilaya de Tizi Ouzou, selon des sources proches de la famille de la victime. Il aurait été arrêté vers 7h, non loin du lieu du crime. Il aurait été retrouvé, ajoutent les mêmes sources, blessé à environ 300 mètres du lieu du forfait, sur la route de Cheurfa, ont précisé nos sources. Il aurait été blessé suite à la tentative de la victime de lui résister. Aucune source officielle n'est, toutefois, venue nous éclairer davantage sur cette affaire. Aussi le mystére reste entier sur le mobile du crime. Pour rappel, Hacene Larbi, médecin, âgé de 50 ans, exerçant à l'EPH d'Azeffoune, a été mortellement blessé par balles à l'intérieur de son véhicule, mercredi dernier, à 22h, à Agouni Oucharki, chef-lieu communal d'Aghrib. La victime, originaire du village Taguersift, a été atteinte, selon des sources proches de la famille, par des balles d'une arme de type Kalachnikov, tirées par un individu qu'il aura, indique la même source, soit pris en stop soit qui l'a forcé à le transporter sous la menace de son arme. "Hacène est du genre à s'arrêter aux abords de la route lorsqu'il reçoit une communication téléphonique, donc il n'est pas exclu qu'il soit braqué par cet individu et qui l'aura obligé, sous la menace de son arme, à le transporter", nous a expliqué ce proche de la victime. Selon nos sources, c'est en arrivant non loin du barrage mixte dressé par les forces de l'ANP et de la gendarmerie nationale à Agouni Oucharki depuis les années 90, que le présumé meurtrier a ouvert le feu sur le médecin l'atteignant de deux balles. Selon des sources locales, cinq à six balles auraient été tirées. Le meurtre a été commis pas loin du barrage de l'ANP, a encore précisé le même proche. Evacuée vers l'hôpital d'Azeffoun, la victime a rendu l'âme en cours de route, ont ajouté nos sources, précisant, qu'immédiatement après cet acte criminel, une vaste opération de ratissage a été lancée par les services de sécurité dans l'objectif d'arrêter l'auteur présumé du crime. Plusieurs militaires, sans compter les gendarmes, ont été mobilisés jusqu'à l'aube. L'opération de recherches a été supervisée, selon les proches, par le chef de secteur militaire lui-même. Cependant, au village Taguersift où la victime devait être inhumée hier, les habitants sont toujours sous le choc. Un climat chargé de consternation et d'incompréhension régnait dans cette paisible localité d'Aghrib où les habitants ne cessent de s'interroger sur l'identité du meurtrier et les raisons qui l'ont conduit à ôter la vie à un médecin que d'aucuns décrivent dans la région comme un homme pétri de qualités, et connu, aussi, pour son dévouement pour son métier. Des habitants s'interrogent également pourquoi l'auteur a attendu jusqu'à l'approche d'un barrage militaire pour passer à l'acte tout en sachant qu'il aura moins de chance de s'enfuir. Seules, en tout cas, les autorités sont à même d'éclairer l'opinion sur cette affaire qui a ébranlé toute une région qui pensait en avoir définitivement fini avec l'insécurité.